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Laboratoire de recherche sur la cognition et les troubles d’anxiété (Laboratoire CADRe)

Au Laboratoire CADRe, notre objectif principal est d'améliorer la vie des personnes vivant avec l'anxiété et les troubles connexes. Nous utilisons une approche multi-méthodes pour mieux comprendre comment les facteurs cognitifs, comportementaux et émotionnels provoquent et entretiennent l'anxiété, puis nous appliquons ces informations pour améliorer la psychothérapie de ce type de difficultés. Étant donné que la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) repose sur des preuves solides, nous nous concentrons sur l'amélioration de ce type de thérapie. La psychopathologie expérimentale, la psychologie clinique et les sciences cognitives convergent dans notre travail, car nous nous concentrons sur la mesure et le test des effets des variables qui sont cliniquement pertinentes pour les personnes atteintes de troubles anxieux.   

Nous recevons actuellement des fonds de recherche du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH) et de la Faculté des sciences sociales de l'Université d'Ottawa. Nous nous considérons très chanceux de pouvoir mener une grande partie de nos recherches au laboratoire INSPIRE de l'Université d'Ottawa, qui est à la fine pointe de la technologie. Surtout, nous sommes reconnaissant·e·s aux participant·e·s d'avoir partagé leur temps, leurs expériences et leur expertise avec nous. Merci à toutes !   

Domaines de recherche

Mécanismes cognitifs et comportementaux de l'anxiété

La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) est le traitement le plus répandu pour les troubles anxieux. Les modèles de TCC se concentrent sur la manière dont les pensées, les sentiments et les comportements s'influencent mutuellement pour provoquer, maintenir et atténuer les symptômes d'anxiété. Bien que nous soyons intéressées par l'étude de divers types d'anxiété, nous nous concentrons souvent sur l'anxiété sociale. Nos projets récents et en cours dans ce domaine ont été conçus pour mieux comprendre :  

  • Comment les personnes anxieuses prêtent attention aux choses dans leur environnement.  
  • Comment divers types de pensées automatiques et contrôlées affectent les symptômes d'anxiété comme l'anxiété dans les situations sociales ou la peur d'objets ou de situations spécifiques (par exemple, les araignées, les hauteurs).  
  • L'influence des comportements de sécurité ou des croyances relatives aux comportements de sécurité sur l'anxiété liée à la parole, les performances et le comportement des personnes. 
  • La relation entre l'évaluation négative de soi et des autres, telle qu'elle s'applique à l'anxiété sociale.  
  • Comment les croyances relatives à l'anxiété se chevauchent et sont distinctes des croyances liées à la régulation des émotions.  
  • Et bien plus encore - consultez notre page Projets récents et en cours !  

En manipulant les mécanismes qui, selon nous, jouent un rôle important dans l'apparition des symptômes de l'anxiété, nous pouvons vérifier si les croyances et les comportements sont réellement à l'origine des problèmes d'anxiété ou s'ils en résultent simplement. Nous pouvons ensuite vérifier si le fait de cibler ces mécanismes via la TCC peut améliorer la vie des personnes vivant avec l'anxiété et les troubles connexes.  

Régulation des émotions

Depuis la création du laboratoire en 2014, nos intérêts ont évolué en fonction de nos découvertes ! Nous avons notamment cherché à comprendre le rôle de la régulation des émotions dans l'anxiété. La régulation des émotions est un ensemble de croyances et de stratégies que les individus utilisent pour tenter de contrôler les émotions qu'iels ressentent, leur intensité et leur durée. Historiquement, les chercheurs ont cherché à comprendre quelles stratégies étaient adaptatives et inadaptées. Plus récemment, des appels persistants ont été lancés pour mieux comprendre dans quelle mesure les facteurs contextuels influencent l’utilisations des strategies de la regulation émotionnelle. En effet, aucune stratégie de régulation des émotions n'est intrinsèquement (mal)adaptative; une régulation efficace d es émotions exige plutôt de répondre avec souplesse aux exigences contextuelles d'une situation et de surveiller et modifier la régulation d'émotions en temps réel, en fonction de ses conséquences à court et à long terme. Par exemple, bien que le fait de cacher ses sentiments extérieurs (suppression de l'expression) soit considéré comme inadapté, le fait de montrer de l'anxiété et de la frustration lorsqu'on vous met dans l'embarras lors d'une réunion de travail n'est pas susceptible d'entraîner des résultats positifs. En d'autres termes, le contexte est important. En outre, certaines de nos recherches récentes ont démontré que même lorsque les gens utilisent une stratégie de régulation d'émotions assignée dans des études expérimentales, iels utilisent aussi spontanément leurs stratégies de régulation d'émotions habituelles. À l'avenir, nous voulons continuer à vérifier comment les croyances contradictoires au sujet des émotions (p. ex., « Il est important de contrôler ses émotions, mais je ne suis pas doué·e pour le faire ») influencent la façon dont les gens choisissent les stratégies de régulation d'émotions, surtout dans les situations sociales. Nous voulons également comprendre comment la régulation d'émotions au moment même contribue aux difficultés face à l'anxiété. Enfin, la régulation d'émotions se développe dans le contexte de l'origine culturelle d'une personne. Nous nous attachons à explorer et à comprendre le rôle fondamental de la culture dans la régulation d'émotions en général et dans l'anxiété en particulier.  

Méthodes expérimentales

Dans tous nos domaines de recherche, nous nous efforçons d'adhérer aux meilleures pratiques en matière de méthodes quantitatives et qualitatives, de psychopathologie expérimentale et de science ouverte et inclusive. À cette fin, nous nous engageons de pré enregistrer toutes nos études avant de commencer la collecte de données, et de publier nos données avec nos manuscrits. Nous nous efforçons également de recueillir des échantillons diversifiés, d'inclure des personnes ayant une expérience vécue dans la conception et la mise en œuvre de nos études, et de maintenir une équipe de recherche inclusive composée de membres du corps professoral, d'étudiant·e·s diplômés, d'étudiant·e·s de premier cycle et d'assistant·e·s de recherche provenant de divers horizons. Récemment, nous avons publié des articles méthodologiques sur la psychopathologie expérimentale, la réalisation d'expériences et de recherches en sciences cliniques en ligne par vidéoconférence et l'utilisation du test de stress social de Trier. 

Collaborations

Nous avons la chance de travailler avec des collègues à l'Université d'Ottawa et à l'étranger. Consultez notre page de publications récentes pour en savoir plus !  

Dre Ouimet est un membre fondateur du corps professoral du Groupe de recherche sur le sexe et l'anxiété (GR-SAX). Le GR-SAX est actuellement soutenu par la Faculté des sciences sociales et le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH). Les recherches de GR-SAX se concentre sur la relation entre l'anxiété et la réponse sexuelle, y compris le rôle de l'anxiété sociale dans les interactions sexuelles. Vous pouvez en savoir plus sur le GR-SAX en cliquant ici : https://socialsciences.uottawa.ca/sex-anxiety-research-group/.  

Pour plus d'informations sur notre mission, nos membres et nos recherches passées et en cours, veuillez passer un peu de temps sur le reste du site web de notre laboratoire !   


Nouvelles


Autres nouvelles

Membres

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Directrice

Allison J. Ouimet

Prof. Allison Ouimet, Ph. D., est une  professeure agrégée du Programme en psychologie clinique, qui fait partie de l’École de psychologie à l’Université d’Ottawa. Elle est également psychologue clinicienne agréée par l’Ordre des psychologues de l’Ontario.

Elle s’est jointe à l’Université d’Ottawa en 2014 après avoir obtenu un doctorat en psychologie clinique de l’Université Concordia, comprenant un internat prédoctoral au Anxiety Treatment and Research Centre (ATRC) et au Borderline Personality Disorder Service (programme de thérapie comportementale dialectique) de St. Joseph’s Healthcare Hamilton. Elle avait obtenu une M. Sc. à l’Université de Western Ontario et un B.A. à l’Université Concordia. Mme Ouimet est directrice du Laboratoire CADRe; ses recherches ont trait à l’effet de différents types de cognition sur la naissance, la persistance et le traitement des troubles de l’anxiété. Elle s’intéresse tout particulièrement à l’intégration d’une mesure fine des biais cognitifs aux modèles de thérapie cognitivo-comportementale (TCC) de l’anxiété. Prof Ouimet est actuellment rédactrice en chef associée pour la la Revue canadienne des sciences du comportement et fait partie du comité de rédaction agrégé de "Behaviour Research and Therapy".  Elle a présenté ses recherches à plusieurs conférences nationales et internationales et a publié dans diverses revues scientifiques.

Prof. Ouimet enseigne des cours de premier cycle et de cycles supérieurs se rapportant à la psychopathologie, à la TCC et à la cognition, et ce aussi bien en anglais qu’en français. De plus, elle supervise les étudiants au doctorat qui offrent des services psychologiques au Centre de recherche et des services psychologiques de l’Université d’Ottawa. Elle a une petite pratique privée où elle offre des évaluations, de la psychothérapie et des ateliers en petits groupes liés à la gestion de l'anxiété (actuellement virtuel à cause de la pandémie).

Pièce : Vanier Hall, 4088
Bureau : 613-562-5800 poste 4806
Courriel professionnel : allison.ouimet@uOttawa.ca

Étudiants du programme d'études supérieures
  • Kari-Ann Clow

Kari-Ann a obtenu sa maîtrise avec spécialisation en psychologie du counseling à l'Université de Western Ontario en 2016. Elle est actuellement dans sa quatrième année de doctorat en psychologie clinique à l'Université d’Ottawa. Elle rédige sa thèse sous la supervision de la Dre Allison Ouimet.

Adresse courriel : kclow096@uOttawa.ca

  • Dalainey Drakes

Dalainey a rejoint le laboratoire CADRe en 2022 et termine son doctorat en psychologie clinique sous le mentorat de la Dre Allison Ouimet. Elle a obtenu un baccalauréat spécialisé en psychologie de l'Université St. Francis Xavier en 2017 et a terminé sa maîtrise en psychologie expérimentale, avec une spécialisation en santé et en bien-être, à l'Université Memorial en 2021. Elle apporte son expérience dans la conduite de recherches en psychologie de la santé et en épidémiologie clinique auprès de divers groupes tout au long de la vie. Elle s'efforce de promouvoir une recherche centrée sur le patient tout en contribuant à des études multidisciplinaires pour soutenir le développement d'interventions ciblées visant à réduire l'impact des troubles comorbides liés à l'anxiété et à la dépression sur la gravité des symptômes dans les états de santé et de douleur chroniques. 

Dalainey est très fière d'avoir été récipiendaire de la Bourse d'études supérieures du Canada Frederick Banting et Charles Best - Maîtrise (BESC M) des IRSC.

Dalainey a reçu la bourse d'études supérieures du IRSC, qu'elle a gracieusement acceptée, et la bourse d'études supérieures de l'Ontario pour sa thèse de doctorat, qui examine l'impact de l'intolérance à l'incertitude et de l'anxiété chez les personnes vivant avec des problèmes de santé et de douleur chroniques. Ses recherches s'appuient sur une approche axée sur le patient, qui intègre une synthèse des connaissances et des méthodes qualitatives et quantitatives.

Adresse courriel dalainey.drakes@uottawa.ca

  • Eldar Eftekhari

Eldar Eftekhari a obtenu son baccalauréat en science et sa maîtrise avec spécialisation en psychologie de l'Université York. Il est actuellement un étudiant diplômé en psychologie clinique sous la supervision de la Dre Allison Ouimet. Ses recherches portent généralement sur la relation entre les différentes formes d’autorégulation et divers problèmes psychologiques. 

Adresse courriel eefte077@uOttawa.ca

  • Cassandra Fehr

En 2014, Cassandra a complété son baccalauréat en psychologie avec cheminement « honours » à l’Université Concordia. Durant ce temps, elle a travaillé au sein de plusieurs laboratoires, dont le « Vision and Psychophysics Lab » et le Centre de recherche pour le développement humain. Ce travail lui a permis d’acquérir des connaissances dans les domaines de l’attention, de la perception, de l’ocolumétrie. Ces expériences lui ont permis d’en apprendre davantage sur le rôle que jouent les processus cognitifs dans les troubles d’humeur et d’anxiété.

En plus de ces intérêts, Cassandra s’intéresse également aux croyances reliées aux émotions ainsi que le rôle que ce derniers peut jouer dans la régulation des émotions. Dès lors, la passion de Cassandra pour ces différents sujets l’ont poussé à poursuivre des études graduées sous la supervision de la Dre Allison Ouimet. Elle a choisi cette chercheuse  dans le but d'examiner des sujets cruciaux tels que la régulation des émotions et la sensibilité à l'anxiété et le rôle qu'ils jouent dans le maintien et le traitement des troubles anxieux.

Le sujet de recherche de Cassandra porte sur les croyances de contrôlabilité concernant les émotions et leur influence sur la régulation adaptative des émotions. De plus, la thèse de Cassandra cherche à mesurer la régulation des émotions dans un cadre de flexibilité - une conceptualisation assez récente qui propose que la régulation des émotions adaptatives soit définie par la capacité de réguler ses émotions en mettant en œuvre des stratégies synchronisées avec le contexte. Sa thèse comprendra des méthodes qualitatives et quantitatives.

Cassandra a reçu les bourses du Fonds de Recherche du Québec – Société et culture (FRQSC) au niveau de la maîtrise et doctorat. Également, Cassandra s’est vu octroyé la bourse d’études supérieures de l’Ontario (BÉSO).

Adresse courriel cfehr053@uOttawa.ca

  • Ryan Ferguson

Ryan a complété son baccalauréat spécialisé en psychologie – cheminement honor avec thèse– en 2015 et sa maîtrise en psychologie clinique en 2017 à l’université Laurentienne. En septembre 2017, il s’est joint au laboratoire de recherche CADRe, mené par Dre Allison Ouimet. Il entâme présentement sa cinquième année au doctorat en psychologie clinique en souhaitant acquérir de l’expérience quant à l’évaluation et le traitement de troubles anxieux (p.ex. : anxiété sociale, anxiété généralisée, trouble panique) et autres troubles associés (p.ex. : TOC, TSPT) chez la population adulte. Sous la direction du Dre Ouimet, la thèse doctorale à Ryan consiste à observer l’hypothèse de l’influence cyclique des évaluations négatives envers soi et envers autrui comme mécanisme responsable du développement et du maintien de l’anxiété sociale.

Titre de la thèse : Exploration de la relation cyclique entre les évaluations envers soi et envers autrui et les conséquences cognitives, comportementales et psychophysiologiques de l’anxiété sociale.

Adresse courriel rferg071@uOttawa.ca

  • B. Göktürk Gök

B. Göktürk Gök est un candidat au doctorat en psychologie clinique de l'Université Hacettepe. En août 2023, il a rejoint le laboratoire CADRe en tant qu’étudiant-chercheur invité se concentrant sur les troubles anxieux, en particulier le trouble d'anxiété sociale. Göktürk a complété son baccalauréat spécialisé en psychologie à l'Université Çağ en 2016, et sa maîtrise en psychologie clinique à l'Université Yildirim Beyazit d'Ankara en 2019. Dans sa thèse de doctorat, il tente d'explorer les mécanismes sous-jacents à l'anxiété sociale grâce à des méthodes de recherche longitudinales et interculturelles. Pendant son séjour au laboratoire CADRe, il souhaite élargir ses horizons de recherche et établir des collaborations interculturelles afin d'approfondir la compréhension de l'anxiété et des troubles qui y sont liés.

Göktürk est lauréat de la bourse 2214-A- Programme international de bourses de recherche pour doctorants du Conseil de la recherche scientifique et technologique de Turquie (TÜBİTAK).

Adresse courriel bgok008@uottawa.ca

  • Saray Velert Jiménez

Velert Jiménez est actuellement en deuxième année du programme de doctorat en psychologie de la recherche à l'Université de Valence. Elle est l'un des membres qui développent emoWELL, un programme d'intervention sur la régulation des émotions pour les adolescents et les adultes émergents par le biais des nouvelles technologies. Elle est étudiante-chercheuse invitée et collabore avec le laboratoire CADRe.

https://educandoenemociones.com/en/team/

Étudiants du programme de spécialisation
  • Phoenix Holt

Phoenix en est à sa 5e année du programme de baccalauréat spécialisé en psychologie à l'Université d'Ottawa. Elle fait également du bénévolat dans des maisons de retraite pour d'un programme d'accompagnement pour les personnes atteintes de démence. Phoenix complétera sa thèse de spécialisation en avec le laboratoire CADRe en 2023-2024. Elle a hâte de travailler avec les membres du laboratoire CADRe et d'acquérir des expériences enrichissantes qui peuvent l'aider à se préparer à des études supérieures en psychologie clinique.

  • Cynthia-Maria Kanaan

Cynthia est une étudiante de 3e année dans le programme BSc spécialisé en psychologie. Elle a rejoint l'équipe du CADRe en tant qu'assistante de recherche après avoir remporté le Research Assistantship of the First Generation Undergraduate and BIPOC à l'École de psychologie. En plus de contribuer à multiples projets au laboratoire, Cynthia est bénévole dans plusieurs programmes de bien-être et santé mentale, et travaille à l'hôpital Montfort. Elle espère que ces expériences l'aideront à mieux se préparer aux études supérieures. Cynthia croit que tout engagement et opportunité, scolaire, communautaire ou autre, sont des occasions d'apprentissage et d'amélioration.

  • Emmanuelle Rochon

Emmanuelle est étudiante en quatrième année au BSc spécialisées en psychologie. Elle a commencé à travailler sur un projet au laboratoire avec Dalainey en février 2023. Emmanuelle travaille à temps partiel au Centre de ressources pour la faculté d'éducation de l'Université d'Ottawa et elle est également bénévole au laboratoire CARe de l'Université d'Ottawa. Elle espère compléter sa thèse de spécialisation l'année prochaine tout en acquérant de l'expérience à la fois en psychologie clinique et expérimentale.

Assistants de recherche
  • Kay Angrove

Kay commencera sa 4e année du baccalauréat spécialisé approfondi en psychologie à l’Université d’Ottawa. Elle fait aussi du bénévolat et travaille comme pair aidante pour diverses organisations du campus. Kay a terminé sa thèse de spécialisation avec le laboratoire CADRe. Elle a hâte d'élargir ses connaissances et son expérience en recherche avec le soutien du personnel du laboratoire CADRe pour se préparer à des études supérieures en psychologie clinique.

  • Talia Dixon
  • Jaidon MacLean

Jaidon a récemment terminé son baccalauréat spécialisé en psychologie à l'Université d’Ottawa. Elle a commencé son bénévolat avec le laboratoire CADRe en septembre 2019 et elle a hâte d’en apprendre d’avantage sur l’aspect cognitif des troubles psychologiques. Jaidon continue d'acquérir une précieuse expérience de recherche, en aidant à plusieurs projets en laboratoire et elle travaille au département de santé mentale avec CHEO pour mieux se préparer aux études supérieures en psychologie clinique.

  • Arghavan Nepton

Arghavan Nepton est actuellement doctorante en neurosciences au département de médecine cellulaire et moléculaire de l'université d'Ottawa. Elle a effectué des recherches sur le fonctionnement cognitif des adolescents et a travaillé comme conseillère. Elle a également suivi une formation sur l'évaluation des fonctions cognitives du cerveau. Toutes ces activités lui ont permis d'acquérir les connaissances et l'expertise nécessaires pour mener des recherches dans le domaine de l'esprit et du cerveau. Pour son projet de thèse, Arghavan se concentre sur l'épigénétique et la thérapie à la kétamine. Elle a rejoint le laboratoire CADRe en septembre 2020 en tant qu'assistante de recherche afin de collaborer à la régulation des émotions et aux études interculturelles. Elle s'intéresse à la recherche sur les troubles de la santé mentale. Arghavan s'engage à améliorer les opportunités sociales, le bien-être psychologique et la santé mentale des PANDC (Noirs, aux Autochtones et aux personnes de couleur) et d'autres groupes historiquement racialisés qui souffrent du racisme et d'autres lignes artificielles qui séparent les gens. Pendant son temps libre, Arghavan lit des romans et regarde des films.

  • Mackenna Pattison

Mackenna est une étudiante au baccalauréat en psychologie et a terminé sa thèse de spécialisation dans le laboratoire CADRe. Mackenna fait également du bénévolat au Laboratoire de relations et de santé du couple ainsi qu'au Laboratoire de neurosciences cognitives et de bilinguisme de l'Université d'Ottawa. Elle espère que les compétences acquises au cours de ses expériences en laboratoire l'aideront à se préparer à des études supérieures en psychologie clinique.

Anciens

Aamir, Zoya
Albert, Gabrielle
Asrat, Yodit
Bahl, Nancy
Belloni, Julia
Benzouak, Tarek
Bowie, Kelsey
Brock, Boden
Burla, Amélie
Cholmondeley, Karen
Dixon-Luinenburg, Titania
Ebeid, Mohamed
Felix, Nereah
Gabriel, Shaina
Gardam, Olivia
Gauthier, Ariane
Grant, Kendra
Gunpat , Sasha
Haddad, Alexandra
Hanna, Mariam
Hoyos, Estefania
Hussein , Bashaer
Jacob, Grace
Kalpak, Midhula
Kane, Leanne
Kelly-Turner, Ken
Kenny, Samantha
Lamoureux, Alex-Anne
Maslouhi, Safae
McBride, Kyle
Mcguire, Kathleen
Munelith-Souksanh, Kristina
Nachabe, Jude
Oueis, Jeremy
Painchaud, Mia
Pilin, Maya
Racine, Patrick
Rocheleau, Jessica
Rodriguez, Michela
Rooyakkers, Molly
Sabir, Zina
Simmonds, Nicole
Slaunwhite-Hay, Sydney
Snyder, Tara
Stragapede, Elisa
Thomas, Anjali
Tinsley, Carter
Trepiak, Philip
Tutino, Jessica
Upadhyaya, Priyank
Yu Niu, Kelvin


Futurs étudiants

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Étudiants des cycles supérieurs

Dre Ouimet examinera les demandes d’admission d’automne 2024 des étudiants intéressés à poursuivre des études supérieures en psychologie expérimentale ou appliquée. Elle acceptera les étudiants des régimes anglais ou français.

Si vous êtes intéressés à vous joindre au Laboratoire CADRe pour des études supérieures au programme de psychologie clinique, veuillez vous renseigner au sujet du programme en prêtant une attention particulière au processus d’admission.

Si vous êtes intéressés à vous joindre au Laboratoire CADRe pour des études supérieures au programme de psychologie expérimentale, veuillez vous renseigner au sujet du programme.

Veuillez envoyer un courriel à Dre Ouimet afin de lui partager votre intérêt et joindre une copie de votre relevé de notes (les copies non officielles seront acceptées) ainsi que votre CV.

Veuillez noter que Dre Ouimet ne rencontrera aucun candidat avant la date limite des demandes d’admission. Après la date limite, elle invitera les candidats retenus à une entrevue via Zoom ou en personne. Habituellement, les invitations sont envoyées entre la mi-janvier et la mi-février, mais il est impossible de prévoir une date précise.

Dre Ouimet est engagée à promouvoir un environnement inclusif, diversifié et innovatif pour la recherche dans le Labo CADRe. Elle encourage les demandes des candidat(e)s avec des antécédents divers et qui proviennent des groupes sous-représentés pour toute position dans notre labo.

Étudiants du programme de spécialisation

Le laboratoire du Dr Ouimet est complet pour l’année académique 2023-2024. Ainsi, nous n’acceptons plus les candidatures d'étudiants en spécialisation. Nous vous souhaitons de trouver un autre laboratoire qui rejoint vos intérêts! 

Étudiants du PIRPC

Dre Ouimet ne sera pas en mesure de prendre en compte les étudiants PIRPC pour l'année académique d'automne 2023-2024.

CRSNG Bourses de recherche de 1er cycle

Le Programme de bourses de recherche de 1er cycle (BRPC), géré par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), a pour but de susciter un intérêt pour la recherche en sciences naturelles et en génie. Puisque la recherche effectuée au Laboratoire CADRe est présentement subventionnée par le CRSNG, nous sommes intéressés à recruter des candidats sérieux qui aimeraient contribuer à la recherche pour ce programme. Nous acceptons présentement les demandes pour le BRPC. Les étudiants intéressés sont invités à envoyer un courriel à l’adresse du laboratoire (cadre.lab@uOttawa.ca) en y joignant une copie de leur CV ainsi qu’une copie de leur relevé de notes non officiel.

Pour plus d’information concernant ce programme et ses exigences, veuillez consulter la page des instructions particulières de l'Université d'Ottawa ou le Programme de bourses de recherche de 1er cycle (BRPC) du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG).

Dre Ouimet est engagée à promouvoir un environnement inclusif, diversifié et innovatif pour la recherche dans le Labo CADRe. Elle encourage les demandes des candidat(e)s avec des antécédents divers et qui proviennent des groupes sous-représentés pour toute position dans notre labo.

Assistants de recherche

Le Laboratoire CADRe profite grandement de l’apport des assistants de recherche bénévoles inscrits au premier cycle, qui peuvent s’attendre à participer à diverses activités : revues de littérature, gestion de base de données, administration de tests, regroupement de données, contribution aux projets des étudiants de premier cycle et des cycles supérieurs. Selon votre contribution, vous pourriez prendre part à certains aspects de diffusion des recherches (p. ex. travailler sur une affiche de conférence).

Si vous êtes intéressé à faire du bénévolat pour le laboratoire CADRe, veuillez postuler en répondant à ce questionnaire rapide. Nous vous demanderons des informations de base et nous informerons de votre disponibilité. De plus, nous vous demanderons de télécharger une copie de votre relevé de notes non officiels et de votre CV.

Dre Ouimet est engagée à promouvoir un environnement inclusif, diversifié et innovatif pour la recherche dans le Labo CADRe. Elle encourage les demandes des candidat(e)s avec des antécédents divers et qui proviennent des groupes sous-représentés pour toute position dans notre labo.


Recherches

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Recherches en cours
L'engagement du labo CADRe en faveur d'une participation diversifiée

Le labo CADRe s'engage à recruter auprès de populations diversifiés pour nos études. Nous invitons des personnes avec des antécédents divers et qui proviennent des groupes sous-représentés à participer dans notre recherche.

Mesurer la régulation des émotions au fil des années: une revue systématique

La régulation des émotions (RE) est un processus fondamental dans la détermination du comportement humain, et a une influence particulière sur notre bien-être psychologique. La RE a été un sujet d'intérêt pour de nombreux chercheurs, ce qui a donné lieu à environ 1800 articles publiés au cours des 5 dernières années. Malgré cet intérêt croissant pour la RE, la grande majorité de cette recherche a été menée à l'aide de quelques mesures particulières de la RE, telles que le Emotion Regulation Questionnaire (ERQ) et le Difficulties in Emotion Regulation Scale (DERS). Bien que ces mesures aient été validées, plusieurs études ont été incapables de reproduire leurs modèles factoriels. De plus, il existe actuellement une variété de mesures alternatives de RE qui ont la capacité de mesurer d'autres domaines essentiels mais négligés de la RE qui sont nécessaires pour une adaptation socio-émotionnelle positive (par exemple, l'auto-efficacité, les contextes interpersonnels, l'expression émotionnelle). Jusqu'à présent, une revue systématique de la RE pour les enfants et les adolescents a été menée, mais le même effort n'a pas été entrepris dans la littérature pour adultes. En conséquence, une revue systématique est justifiée pour aider les chercheurs à identifier les mesures variées et disponibles de la RE qui peuvent se prêter à divers objectifs de recherche, tels que le rôle émergent de la RE dans la théorie cognitivo-comportementale contemporaine. Une recherche complète est en cours à l'aide de plusieurs bases de données électroniques, notamment PsycINFO, PubMed / Ovid MEDLINE et le registre Cochrane Central. Les termes indicatifs de RE (c'est-à-dire, régulation des émotions, dérégulation des émotions, régulation des affections, dérèglement des affections, expression émotionnelle) seront combinés dans chaque base de données. Les critères d'inclusion seront des articles 1) rédigés en anglais, 2) publiés dans une revue évaluée par les pairs jusqu'en janvier 2020, et 3) mesurant la RE dans un échantillon d'adultes (≥ 18 ans). Chaque article sera évalué à l'aide de ces critères d'inclusion prédéfinis en regardant les résumés, les titres, et les mesures et mots-clés. Des mesures de RE seront extraites de chaque étude et intégrées dans une liste complète de toutes les mesures de RE. Enfin, pour chaque mesure de RE, un aperçu des données suivantes sera fourni: stratégies de RE évaluées, aspects de la RE abordés (p. ex., constructions cognitives, implications comportementales), si elle prend en compte les composantes de la flexibilité de la RE (p. ex., objectifs, contexte, état de RE), les propriétés psychométriques, le nombre d'articles empiriques, y compris la mesure, le nombre d'essais cliniques pour la TCC, y compris la mesure, et le domaine de recherche dans lequel elle a été publiée (p. ex., psychologie clinique, neuropsychologie, psychologie du sport, oncologie). Bien que la recherche en RE ait fait des progrès notables dans la définition des nombreuses stratégies que nous utilisons pour réguler nos émotions, cette revue servira à mettre à jour et à renforcer notre compréhension de la façon dont la RE a été définie et mesurée à ce jour. Enfin, en mettant en évidence les composants de la RE inclus dans la recherche TCC à ce jour, ce projet fournira des informations précieuses sur l'état actuel de la RE dans les thérapies cognitivo-comportementales.

Nous recherchons des bénévoles motivés et intéressés par la régulation des émotions pour aider avec la sélection d'articles et l'extraction de données. Pour plus d'information, veuillez communiquer avec Cassandra Fehr à l'adresse suivante: cfehr053@uottawa.ca.

L'expérience «vécue» de la régulation des émotions et des perceptions de contrôle chez les personnes souffrant d'anxiété liée au COVID-19.

La façon dont nous gérons nos émotions est un élément important de notre bien-être général. Cependant, les gens gèrent leurs émotions et leur détresse de diverses manières. Afin de nous aider à mieux comprendre comment les gens gèrent leurs émotions, cette étude explorera les expériences vécues des gens en matière de leur gestion d'anxiété et d'inquiétude liées au COVID-19. Éligibilité: femmes âgées entre 26-65 ans qui ont de l'anxiété et des inquiétudes maruqées par rapport au COVID-19 et qui sont prêtes à parler de leurs expériences émotionnelles via une plateforme de vidéoconférence en ligne (par exemple, Zoom). «Anxiété et inquiétude marquées» fait référence à l'interprétation subjective de votre anxiété. Nous n'exigeons pas que vous atteigniez un seuil spécifique d'anxiété ou d'inquiétude. Pour ce critère, l'éligibilité est remplie si vous déclarez éprouver et/ou êtes gêné par votre anxiété et votre inquiétude liées au COVID-19. Les participants doivent avoir une bonne connexion Internet, un accès à une caméra et un microphone, ainsi qu'un espace peu distrayant pour la durée de l'étude. Compensation: Les participants recevront une carte-cadeau électronique Amazon de 25 $. Pour plus d'informations, veuillez communiquer avec Cassandra Fehr à l'adresse suivante: cfehr053@uottawa.ca.

«Je sors que pour un seul verre»: Investigation des pensées, des émotions et des comportements de consommation

Cette étude a pour but de mieux comprendre les pensées, les émotions et les comportements de consommation. Les participants seront invités à compléter une série de questionnaires en ligne.

Surveillez où vous regardez! Une nouvelle façon de mesurer la peur d'araignée

Le but de cette étude est de mettre à l'essai de nouvelles façons de mesurer la cognition liée à la peur des araignées. Pour être eligible, les participants doivent avoir déja terminé l'étude en ligne intitulé «Comprendre les pensées et sentiments 2" et envoyer un code d'invitation pour participer à cette étude. Les participants viendront au laboratoire pour 2 séances d'une heure, avec une intervalle de 7 jours. Les participants seront invités à réserver les deux sessions lors de leur inscription. Au cours de ces deux sessions, les participants rempliront des questionnaires, ainsi que des tâches sur l'ordinateur et aussi des tâches cognitives et comportementales. La collecte de données pour cette étude est en pause à cause du COVID-19.

Qu'est-ce que TOI tu penses? Aider à améliorer les relations interpersonnelles

L’objectif de cette étude est de développer un programme de formation pour accroître les compétences sociales des individus. Les personnes souhaitant participer à cette étude en ligne d'une heure seront invitées à accepter une invitation à une réunion Zoom d'un assistant de recherche et à rester connectées à la réunion pendant la durée de l'étude. Les participants rempliront un certain nombre de questionnaires en ligne, en plus d'une tâche comportementale et d'une tâche informatisée. Pour les besoins de cette étude, les participants doivent parler très couramment l'anglais, car les mesures ne sont disponibles qu'en anglais. Nous exigeons également que les participants aient une bonne connexion Internet, participent sur un ordinateur (par exemple, ordinateur de bureau / ordinateur portable) ou une tablette qui a un webcam et un microphone qui peuvent être allumés, et une zone privée et sans distraction (par exemple, une chambre dans un appartement/maison) pour la durée de l'étude. Les participants devront fournir leur adresse courriel, leur numéro de téléphone et leur adresse actuelle au début de l'étude. Cependant, une fois qu'ils auront terminé l'étude, nous supprimerons ces informations. Compensation: La participation durera environ une heure et les participants seront rémunérés par un (1) crédit de cours (étudiants ISPR) ou verront leur nom inscrit au tirage au sort pour l'une de trois cartes-cadeaux Amazon. Après l'inscription, les participants peuvent s'attendre à recevoir un courriel au moins 24 heures à l'avance avec une invitation/instructions pour Zoom. De plus, sur la base des réponses des participants, ils peuvent être contactés par le laboratoire CADRe pour des études futures s’ils y consentent et fournissent leur nom et leur adresse e-mail pendant l’étude. Veuillez communiquer avec Ryan Ferguson à rferg071@uottawa.ca.

 
Vers une compréhension culturellement informée de la régulation des émotions: synthèse des connaissances et consensus d'experts internationaux

Nous avons été ravis de recevoir une subvention de développement Savoir de 2 ans de CRSH pour ce projet. La régulation des émotions (RE) - la capacité des gens à modifier le type, l’intensité ou l’expression d’une émotion - est un processus fondamental qui joue un rôle dans pratiquement toutes les expériences humaines. Bien que les chercheurs aient exploré diverses différences interculturelles dans des composants spécifiques de la RE, il n'y a pas de modèle global de RE qui intègre la culture comme caractéristique fondamentale. Ce programme de recherche de deux ans financé par le CRSH est une première étape cruciale dans l'élaboration d'un modèle de RE fondé sur des données probantes sur la psychologie interculturelle. Notre objectif primordial est d'identifier les facteurs culturels clés qui doivent être inclus dans tout futur modèle de régulation des émotions, éclairés à la fois par la littérature de recherche et le consensus d'experts internationaux. Tout au long de ce projet, nous avons priorisé les meilleures pratiques en matière de synthèse des connaissances et de méthodes de consensus de groupe, appuyées par des membres de l'équipe possédant l'expertise appropriée (Dr Ouimet, ainsi que les Drs Gioia BottesiMarta GhisiMonnica WilliamsSusan Humphrey-Murto, et M. Patrick Labelle). Nous menons actuellement une revue exploratoire de la littérature (étude 1) pour répondre à deux questions importantes: 1) Quels facteurs ou caractéristiques culturels ont été étudiés en relation avec la RE au sens large? 2) Quelles particularités de la RE ont été étudiées en relation avec la culture? En utilisant des lignes directrices méthodologiques contemporaines, nous verons l'état actuel de la littérature pour produire une liste de facteurs culturels potentiellement importants pour la RE. Ensuite, nous réunirons des chercheurs en régulation émotionnelle et en psychologie interculturelle du monde entier pour obtenir un consensus d'experts internationaux sur les facteurs interculturels CLÉS qui DOIVENT être inclus dans tout futur modèle de régulation des émotions (Delphi, étude 2). Cette liste finale de facteurs servira de base pour un futur projet de recherche plus vaste dans lequel nous développerons et testerons un modèle de RE adapté à la culture.

Comment vous sentez-vous? Explorer les réactions aux images émotionnelles

Le but de cette étude est d'étudier comment les gens gèrent leurs sentiments lorsqu'on leur demande de regarder des images émotionnelles. Les participants vont remplire une série de questionnaires, regarder une série d'images émotionnelles et accomplire une tâche comportementale. De plus, les participants sont invités à porter des capteurs sur leur visage et leur main pendant une partie de l'étude. La collecte de données pour cette étude est en pause à cause du COVID-19.

Comprendre la régulation émotionnelle avec et sans l'anxiété

Veuillez voir les affiches de recrutement ci-dessous!

Affiche 1

Affiche 2

Affiche 3

Recherches terminées
Exploration de l'impact de l'utilisation des comportements de sécurité sur des réponses cognitives, psychophysiologiques, émotionnelles et comportementales pendant une tâche de parole publique

Il y a un débat parmi les chercheurs et les cliniciens sur la question de savoir si l'utilisation judicieuse des comportements de sécurité (CS) pendant la thérapie d'exposition est utile ou nuisible. Au centre de ce débat se trouve la prémisse que les CS peuvent interférer avec la capacité d'une personne à recueillir des preuves non confirmatives. Aucune étude à ce jour n'a évalué comment l'utilisation de CS peut avoir un impact sur les mécanismes cognitifs impliqués lors d'une tâche de type exposition. Nous avons étudié plusieurs fondements cognitifs, émotionnels et psychophysiologiques de l'exposition avec et sans CS. Des participants anxieux envers la parole publique (N = 111) ont été assignés au hasard pour délivrer un discours évalué avec ou sans CS. Les évaluations d'anxiété autodéclarées et les mesures d'excitation psychophysiologique ont été enregistrées au départ, avant le discours et après le discours. Des mesures de la mémoire de travail, de la capacité à recueillir des preuves disconfirmatives, de la durée de la parole, des performances vocales objectives et subjectives et de l'acceptabilité des tâches vocales ont été administrées.Il n'y avait aucune différence entre les conditions sur la mémoire de travail, l'anxiété autodéclarée, l'excitation psychophysiologique, la capacité à recueillir des preuves non confirmatives, la durée de la parole ou la performance vocale objective et subjective. Tous les participants ont pu recueillir des preuves non confirmatives. Cependant, la condition a influencé la volonté de prononcer de futurs discours. Notre échantillon était en grande partie des étudiants de premier cycle, et nous n'avons proposé qu'un petit nombre de comportements de sécurité spécifiques. Une utilisation judicieuse des CS peut ne pas être nécessairement nuisible, mais les clients peuvent les croire plus utiles qu'elles ne le sont en réalité. Lisez l'article sur cette étude ici!

Gérer les sentiments

Le but de cette étude était d'étudier la régulation des émotions pour mieux comprendre les relations entre la pensée et le sentiment. Les participants ont d'abord rempli une série de questionnaires; puis, ils ont regardé un certain nombre d'images tout en portant des capteurs sur le visage et la main, qui mesuraient des changements subtils dans l'activité psychophysiologique involontaire.

Peux-tu le croire? Examiner l'influence des croyances par rapport aux comportements de sécurité sur une tâche de parole publique

Il a été démontré que les croyances et les attentes concernant le traitement ont un impact significatif sur les résultats du traitement en milieu médical. Cependant, les chercheurs ont rarement examiné le rôle des croyances dans le contexte de la thérapie cognitivo-comportementale. Les croyances peuvent être particulièrement saillantes pour l'utilisation de comportements de sécurité (CS) dans la thérapie d'exposition, car les cliniciens ont souvent des opinions sur la question de savoir si l'utilisation judicieuse de CS facilite ou inhibe le traitement. Ces croyances peuvent par conséquent être relayées pendant la psychoéducation, influençant les attentes des clients quant à l'utilité du comportement sécuritaire et à l'efficacité de l'exposition. Nous avons étudié, de manière expérimentale, l'influence des croyances CS sur: la mémoire de travail, les prédictions de la parole, la durée de la parole, l'anxiété, la performance et l'acceptabilité de la parole. Les participants de premier cycle anxieux envers la parole publique (N = 144) ont reçu une psychoéducation sur l'exposition et on leur a dit (en utilisant l'assignation aléatoire) que les CS: augmentaient l'anxiété (inutile), diminuaient l'anxiété (utile), ou n'avaient reçu aucune information sur les CS (contrôle). Seule les personnes dans la condition utile pensaient que l'exposition serait plus efficace. En plus, l'attente d'exposition était une varible madédiatrice pour la relation entre la condition utile (mais non inutile) et la volonté de s'engager dans des expositions futures. Il n'y avait aucun effet de la condition sur la plupart des résultats cognitifs, émotionnels ou comportementaux, ce qui suggère que les CS (et les croyances par rapport aux CS) peuvent avoir moins d'impact sur les résultats de l'exposition qu'on ne le pense actuellement. Veuillez lire une affiche à ce sujet ici: WCBCT Poster (WCBCT Poster, 757.13 KB). Vous pouvez aussi lire l'article sur cette étude ici!

Mesurer les associations implicites dans l'anxiété sociale: anxieux ou rejeté?

Nous avions deux objectifs principaux dans cette étude. Premièrement, nous avons testé si nous pouvions utiliser l’électomyographie faciale (f-EMG) - mesurant des mouvements faciaux subtils grâce à un équipement physiologique - pour évaluer les associations implicites liées à l’anxiété sociale. 42 participants avec de l'anxiété sociale élevée et 39 participants avec une faible anxiété sociale ont rempli plusieurs questionnaires en ligne pour évaluer leurs symptômes d'anxiété et de dépression de base. Ensuite, ils ont effectué deux tests d'association implicite (IAT) mesurant le degré auquel ils s'associent (par rapport aux autres) à l'anxiété (par rapport au calme) et au rejet (par rapport à l'acceptation), respectivement, tout en étant équipés de capteurs f-EMG. Enfin, ils ont terminé un discours impromptu de 5 minutes, ont jugé le discours pendant jusqu'à 5 minutes et ont rendu compte de leur anxiété avant et pendant le discours. Nous analysons actuellement les données de cette étude (Revenez plus tard!). Nous pensons que les personnes du groupe d'anxiété sociale élevée montreront des associations implicites plus fortes liées à l'anxiété sociale et, de plus, montreront plus de froncement de sourcils pendant les appariements incohérents (par exemple, auto-acceptée) sur la mesure f-EMG, par rapport au faible groupe d'anxiété sociale. Nous pensons également que les associations implicites et la mesure f-EMG prédiront leur comportement sur la tâche de parole (c'est-à-dire que les associations implicites fortes seront liées à une diminution du temps de parole et à plus d'anxiété pendant le discours), au-delà de leur anxiété sociale autodéclarée. Nous espérons que nos résultats fourniront des informations importantes sur la manière dont la cognition implicite - que les gens ne peuvent pas toujours signaler - contribue aux symptômes et peut même nuire à un traitement efficace.

Êtes-vous flexible? Validation de nouvelles mesures de santé mentale et physique.

Le but de cette étude était d'étudier l'effet des croyances malléables (c.-à-d. la mesure dans laquelle on croit pouvoir changer son émotion au moment même) sur la flexibilité de la régulation des émotions dans un contexte anxiogène (c.-à-d., tâche de parole stressante). La régulation adaptative des émotions (ou flexibilitité de la RE) comprend plusieurs composants qui, combinés, contribuent à sa valeur adaptative. Ces éléments comprennent la capacité de: 1) réguler ses émotions de manière à faciliter la poursuite d’objectifs significatifs (par exemple, la poursuite d’objectifs); 2) utiliser une variété de stratégies pour réguler les émotions (p. ex., variabilité/répertoire de la RE); 3) percevoir les demandes contextuelles et mettre en œuvre des stratégies de RE en conséquence (par exemple, sensibilité au contexte); et 4) surveiller et ajuster le comportement réglementé (par exemple, la réactivité à la rétroaction), 5) l'effort de réguler les émotions dans le moment (par exemple, état RE) et 6) la manière dont l'émotion est geré (par exemple, stratégies RE). Nous avons également cherché à savoir si une plus grande flexibilité de la RE était liée à des marqueurs généraux plus importants du bien-être (c.-à-d., symptômes de dépression, d'anxiété, de stress et de variabilité de la fréquence cardiaque). En raison du COVID-19, la collecte des données s'est terminée en mars 2020. L'analyse des données est actuellement en cours.

Toi et moi: examen des croyances et des comportements

Le but de cette étude est d’obtenir de l'information sur la manière dont les opinions par rapport à soi-même et les autres influencent la façon dont nous pensons, ressentons et agissons. La collecte des données pour cette étude est terminée et nous rédigeons actuellement les résultats pour publication! Restez à l'écoute pour l'article!

M'aimez-vous? Explorer les facteurs contribuant à la sympathie

Le but de cette étude est de mieux comprendre la relation entre les émotions et la sympathie. Les participants ont remplit une série de questionnaires. Ensuite, ils ont fait une tâche comportementale enregistrée sur vidéo, tout en portant des capteurs pour mesurer les changements subtils des signes émotionnels.

Qu'est-ce que cela te fait ressentir? Explorer de nouveaux outils pour étudier les compétences sociales

Le but de cette étude était de valider de nouveaux outils d'étude des compétences sociales. Les individus ont participé à un certain nombre de questionnaires en ligne, en plus d'une brève tâche informatisée et d'une tâche comportementale. Les participants ont été invités à porter des capteurs d'activité électrodermique sur leur main non dominante pendant la durée de la visite de laboratoire. La collecte des données pour cette étude est terminée et nous rédigeons actuellement les résultats pour publication! Restez à l'écoute pour l'article!


Publications

Pour une liste complète des publications, SVP voir la page Google Scholar de Dre Ouimet.

Mécanismes cognitifs et comportementaux de l'anxiété

Ferguson, R. J., Ouimet, A. J., & Gardam, O. (2023). Judging others makes me forget: Assessing the cognitive, behavioural, and emotional consequences of other-evaluations on self-evaluations for social anxiety. Journal of Behavior Therapy and Experimental Psychiatry, 101763. https://doi.org/10.1016/j.jbtep.2022.101763

Tutino, J. S., & Ouimet, A. J. (2021). Do words matter? Examining the influence of safety behaviour beliefs on speech task outcomes. Journal of Experimental Psychopathology, 12, 1-17. https://doi.org/10.1177%2F20438087211012161

Tutino, J. S., Ouimet, A. J., & Ferguson, R. J. (2020). Exploring the impact of safety behaviour use on cognitive, psychophysiological, and emotional responses during a speech task. Behavioural and Cognitive Psychotherapy, 48, 557-571. https://doi.org/10.1017/S13524658200007X

Ouimet, A. J., Ashbaugh, A. R., & Radomsky, A. S. (2019). Hoping for more: How cognitive science has and hasn’t been helpful to the OCD clinician. Clinical Psychology Review, 69, 14-29. https://doi.org/10.1016/j.cpr.2018.04.003

Ouimet, A. J., Radomsky, A. S., & Barber, K. C. (2012). Interrelationships between spider-fear associations, attentional disengagement and self-reported fear: A preliminary test of a dual-systems model. Cognition & Emotion, 26, 1428-1444. https://doi.org/10.1080/02699931.2012.671175

Ouimet, A. J., Gawronski, B., & Dozois, D. J. A. (2009). Cognitive vulnerability to anxiety: A review and an integrative model. Clinical Psychology Review, 29, 459-470. https://doi.org/10.1016/j.cpr.2009.05.004

Régulation des émotions

Bahl, N., & Ouimet, A. J. (2022). Smiling won’t make you feel better, but it might make people like you more: Interpersonal and intrapersonal consequences of response-focused emotion regulation strategies. Journal of Social and Personal Relationships, 39, 2262-2284. https://doi.org/10.1177%2F02654075221077233 (Also available on PsyArXiv: https://doi.org/10.31234/osf.io/bgfwq)

Bahl, N., & Ouimet, A. J. (2022). Smiling won’t necessarily make you feel better: Response-focused emotion regulation strategies have little impact on cognitive, behavioural, physiological, and subjective outcomes. Journal of Behavioural Therapy and Experimental Psychiatry, 74. https://doi.org/10.1016/j.jbtep.2021.101695 (Also available on PsyArXiv: https://doi.org/10.31234/osf.io/9a2gn) *Included on journal’s list of top downloaded articles in previous 90 days (May 2022)*

Ouimet, A. J., Kane, L., & Tutino, J. S. (2016). Fear of anxiety or fear of emotions? Anxiety sensitivity is indirectly related to anxiety and depressive symptoms via emotion regulation. Cogent Psychology, 3, 1249132. https://doi.org/10.1080/23311908.2016.1249132

Le sexe et l'anxiété (GR-SAX)

Shaughnessy, K., Fehr, C. J., Ashley, M., Braham, J., Labelle, P. R., Ouimet, A. J., Corsini-Munt, S., Ashbaugh, A. R., & Reissing, E. D. (2022). Technology-Mediated Sexual Interactions, Social Anxiety, and Sexual Wellbeing: A Scoping Review. European Journal of Investigation in Health, Psychology and Education, 12(8), 904–932. https://doi.org/10.3390/ejihpe12080066

Kane, L., Dawson, S. J., Shaughnessy, K., Reissing, E. D., Ouimet, A. J., & Ashbaugh, A. R. (2019). A review of experimental research on anxiety and sexual arousal: Implications for the treatment of sexual dysfunction using cognitive-behavioural therapy. Journal of Experimental Psychopathology, 10. https://doi.org/10.1177%2F2043808719847371

Tutino, J. S, Shaughnessy, K., & Ouimet, A. J. (2018). Looking at the bigger picture: Young men’s sexual health from a psychological perspective. Journal of Health Psychology, 23, 345-358. https://doi.org/10.1177/1359105317733321

Tutino, J. S, Ouimet, A. J., & Shaughnessy, K. (2017). How do psychological risk factors predict sexual outcomes? A comparison of four models of young women’s sexual health. Journal of Sexual Medicine, 14, 1232-1240. https://doi.org/10.1016/j.jsxm.2017.07.011

Collaborations internationales

Sarr, F. S., Knight, S., Strauss, D., Ouimet, A. J., Cénat, Jude Mary, Williams, Monnica T., & Shaughnessy, K. (2022). Increasing the representation of Black, Indigenous, and People of Colour as students in psychology doctoral programs. Canadian Psychology, 63(4), 479-499. https://doi.org/10.1037/cap0000339

Jacob, G., Faber, S. C., Faber, N., Bartlett, A., Ouimet, A. J., & Williams, M. T. (in press). A systematic review of Black people coping with racism: Approaches, analysis, and empowerment. Perspectives on Psychological Science.

Bottesi, G., Ouimet, A. J., Cerea, S., Granziol, U., Carraro, E., Sica, C., Ghisi, M. (2020). Comprehensive behavioral therapy of Trichotillomania: A multiple-baseline single-case experimental design. Frontiers in Psychology, 11, 1210. https://doi.org/10.3389/fpsyg.2020.01210

Tobon, J., Zipurskey, R. B., Streiner, D. L., Colvin, E., Bahl, N., Ouimet, A. J., Burckell, L., Jeffs, L., and Bieling, P. J. (2020). Motivational enhancement as a pretreatment to a transdiagnostic intervention for emerging adults with emotion dysregulation: A pilot randomized controlled trial. Journal of the Canadian Academy of Child and Adolescent Psychiatry, 29, 132-148. https://www.cacap-acpea.org/wp-content/uploads/Motivational-Enhancement-as-a-Pretreatment.pdf

Bottesi, G., Cerea, S., Ouimet, A. J., Sica, C., & Ghisi, M. (2016). Affective correlates of trichotillomania across the pulling cycle: Findings from an Italian sample of self-identified hair pullers. Psychiatry Research, 246, 606–611. https://doi.org/10.1016/j.psychres.2016.10.080

Farrell, N., Ouimet, A. J., Rowa, K., Soreni, N., Swinson, R. P., & McCabe, R. E. (2016). Who gets better when? An examination of trajectories of change in group CBT for obsessive-compulsive disorder. Journal of Obsessive-Compulsive and Related Disorders, 10, 35-41. https://doi.org/10.1016/j.jocrd.2016.05.003

Ghisi, M., Bottesi, G., Sica, C., Ouimet, A. J., & Sanavio, E. (2013). Prevalence, phenomenology and diagnostic criteria of hair-pulling in an Italian non-clinical sample: A preliminary study. Journal of Obsessive-Compulsive and Related Disorders, 2, 22-29. https://doi.org/10.1016/j.jocrd.2012.09.003

Méthodes expérimentales

Ouimet, A. J., Ferguson, R. J., Burla, A., Gardam, O., & Oueis, J. (2022). Conducting experimental psychopathology research in an experimenter-guided online environment, Part 1: Clinical and ethical considerations for potentially vulnerable participants. SAGE Research Methods Cases: Doing Research Online. https://dx.doi.org/10.4135/9781529604276

Ferguson, R. J., Ouimet, A. J., Gardam, O., Oueis, J. & Burla, A. (2022). Conducting experimental psychopathology research in an experimenter-guided online environment, Part 2: Practical and technical considerations for experimental manipulations. SAGE Research Methods Cases: Doing Research Online. https://dx.doi.org/10.4135/9781529604085

Ouimet, A. J., Dixon-Luinenburg, T., & Rooyakkers, M. (2021). Experimental psychopathology at the crossroads: Reflections on past, present, and future contributions to cognitive behavioural therapy. International Journal of Cognitive Therapy, 14, 133-159. https://doi.org/10.1007/s41811-020-00093-4

Narvaez-Linares, N. F., Charron, V., Ouimet, A. J., Labelle, P. R., & Plamondon, H. (2020). A systematic review of the Trier Social Stress Test methodology: Issues in promoting study comparison and replicable research. Neurobiology of Stress, 13,100235. https://doi.org/10.1016/j.ynstr.2020.100235

Mécanismes cognitifs et comportementaux de l'anxiété

Ferguson, R. J., Snyder, T., & Ouimet, A. J. (May, 2022). I judge myself but I judge others more: Cognitive effects of negative self-evaluations following false-feedback on negative other-evaluations. Poster presented at the Canadian Association of Cognitive Behavioural Therapies convention, Vancouver, BC/Virtual.

Ferguson, R. J., & Ouimet, A. J. (November, 2021). Not all judgments are created equal: Addressing how judgments of anxious others and social anxiety symptoms co-vary using a cluster analysis. Poster Presentation at the Association for Behavioral and Cognitive Therapies Convention, Virtual.

Ouimet, A. J., Dixon-Luinenburg, T., & Tutino, J. S. (July, 2019). Yes and No: Understanding the impact of repeated negation and repeated reappraisal on automatic associations, spider fear, and spider approach behaviour. Poster presented at the World Congress of Cognitive and Behavioural Therapies, Berlin, GE.

Tutino, J.S., & Ouimet, A. J. (July, 2019). Do words matter? Exploring the effect of safety behaviour beliefs on exposure credibility, expectancy, and acceptability. Poster presented at the World Congress of Cognitive and Behavioural Therapies, Berlin, GE.

Ferguson, R. J., & Ouimet, A. J. (May, 2019). Evaluating the double-standard: Exploring the impact of negative other-evaluations in social anxiety. Poster presented at the Canadian Association of Cognitive and Behavioural Therapies conferenceMontreal, QC.

Dixon-Luinenburg, T. D., Tutino, J. S., & Ouimet, A. J. (May, 2019). Words matter! Manipulating people’s beliefs about safety behaviours can indirectly impact their willingness to engage in future speech exposure exercises. Poster presented at the Canadian Association of Cognitive and Behavioural Therapies conferenceMontreal, QC.

Tutino, J. S., Dixon-Luinenburg, T. L., Bowie, K. L. M., Rooyakkers, M., & Ouimet, A. J. (May, 2018). “I was so anxious that I barely remember my speech!” The influence of safety behaviour use on ability to gather disconfirmatory evidence during a speech task. Poster presented at the Canadian Association of Cognitive and Behavioural Therapies, Vancouver, BC.

Ouimet, A. J., Bahl, N., Ferguson, R. J., Bowie, K. L. M., & Kalpak, M. (May, 2018). Thinking fast and slow in social anxiety: Implicit associations and mechanisms of change according to CBT models. In K. Barber & D. Moscovitch (Co-chairs), Innovations and advances in CBT processes for social anxiety: Mobilizing new knowledge from experimental and treatment studies. Symposium conducted at the meeting of the Canadian Association of Cognitive Behavioural Therapies, Vancouver, BC.

Régulation des émotions

Haddad, A., Fehr, C. J., & Ouimet, A. J. (May, 2021). Not just about strategies: Exploring beliefs about emotions, regulation strategies, and state emotion dysregulation. Poster presented at the Canadian Association of Cognitive and Behavioural Therapies convention, Virtual via Gather Town.

Bahl, N., Nachabe, J., Rooyakkers, M. & Ouimet, A. J. (July, 2019). Just smile and breathe! You will feel…better? Comparing the impacts of expressive suppression and expressive dissonance on indicators of sympathetic nervous system arousal. Poster presented at the World Congress of Cognitive and Behavioural Therapies, Berlin, GE.

Fehr, C., & Ouimet, A. J. (July, 2019). Do emotion regulation strategies mediate the relationship between perceived control & fear and avoidance in social anxiety? Poster presented at the World Congress of Cognitive and Behavioural Therapies, Berlin, GE.

Le sexe et l'anxiété (GR-SAX)

Birch, M. J., Noorishad, P.-G., Ashbaugh, A. R., Corsini-Munt, S., Ouimet, A. J., Reissing, E., & Shaughnessy, K. (May, 2022). Are technology-mediated sexual interactions forms of safety behaviour for people high in social anxiety. Poster presented at the Canadian Association of Cognitive and Behavioural Therapies, Vancouver, BC/Virtual.

Kane, L., Dawson, S. J., Shaughnessy, K., Reissing, E. D., Ouimet, A. J., & Ashbaugh, A. R. (May, 2019). Anxiety inhibits sexual arousal… or does it? A review of the impact of cognitive-behavioral components of anxiety on sexual response. Poster presented at the Society for Sex Therapy & Research 44th Annual Meeting, Toronto, ON.

Collaborations internationales

Sarr, F., Knight, S., Strauss, D., Ouimet, A. J., Cénat, J.-M., Williams, M. T., & Shaughnessy, K. (June, 2022). Increasing the representation of Black, Indigenous, and People of Colour as Students in Psychology Doctoral Programs. Poster presented at the Canadian Psychological Association Convention, Calgary, AB.

Braham, J., Ashley, M., Fehr, C., Ashbaugh, A. R., Corsini-Munt, S., Labelle, P.,R., Ouimet, A. J., Reissing, E., & Shaughnessy, K. (May, 2022). Increasing the representation of Black, Indigenous, and People of Colour as Students in Psychology Doctoral Programs. Poster presented at the Canadian Association of Cognitive and Behavioural Therapies, Vancouver, BC/Virtual.

Méthodes expérimentales

Ferguson, R. J., Oueis, J., Burla, A., Gardam, O., & Ouimet, A. J. (May, 2022). Conducting clinical science and experimental psychopathology research in a virtual setting: Results from transitioning to an online lab. Poster presented at the Canadian Association of Cognitive Behavioural Therapies convention, Vancouver, BC/Virtual.

Ouimet, A. J. (Chair) (July, 2019). Open Science and reproducibility in CBT research: Where do we go from here? Panel discussion (with M. G. Craske, B. A. Teachman, P. McEvoy, & A. Burger) presented at the World Congress of Cognitive and Behavioural Therapies, Berlin, GE.

Mécanismes cognitifs et comportementaux de l'anxiété

Ouimet, A. J., & Ashbaugh, A. R. (2017). Stepped-Care Treatment of Anxiety (pp. 253-275). In W. O’Donohue, L. James, & C. Snipes (Eds.) Practical strategies and tools to promote treatment engagement. Springer.

Ouimet, A. J. (2016). Integrating the Reflective Impulsive Model with Cognitive Behavioural Therapy (CBT) for anxiety disorders (pp. 189-204). In R. Deutsch, B. Gawronski, & W. Hofmann (Eds.). Reflective and Impulsive Determinants of Human Behavior. Psychology Press.

Mécanismes cognitifs et comportementaux de l'anxiété

Ferguson, R. J., & Ouimet, A. J. (under review). Negative self-evaluations do not cause negative other-evaluations: Findings from a false-feedback experiment examining cognitive and emotional consequences in social anxiety. Available on PsyArXivhttps://doi.org/10.31234/osf.io/pvhq8

Transfert de connaissances

Ferguson, R. J., Oueis, J., Burla, A., Gardam, O., & Ouimet, A. J. (2022). We found research in a COVID place: Reports from two years of conducting clinical science and experimental psychopathology research in the online lab. The Canadian Clinical Psychologist: Newsletter of the Clinical Section of the Canadian Psychological Association, Spring 2022, 11-12.

Ouimet, A. J. (Guest Editor), & Ferguson, R. J. (2019). Innovations and advances in cognitive behavioral therapy: Insights from experimental psychopathology. Special Collection Editorial, Journal of Experimental Psychopathology, OnlineFirst. https://doi.org/10.1177/2043808719874966

Ouimet, A. J., Shaughnessy, K., & Tutino, J. S. (2017). Transdiagnostic psychological factors and sexual health: Looking through a broader lens at men’s and women’s sexual experiences. The Canadian Clinical Psychologist: Newsletter of the Clinical Section of the Canadian Psychological Association, 28(1), 9-10.

Ouimet, A. J., & Radomsky, A. S. (2011). [Review of B. Gawronski & B. K. Payne (Eds.): Handbook of implicit social cognition: Measurement, theory, and applications. New York: Guilford, 2010]. Canadian Psychology, 52, 241-242. (Review selected for inclusion on Amazon.com)

Covin, R., Dozois, D. J. A., Ouimet, A. J., & Seeds, P. M. (2007). Don’t worry! CBT is an effective treatment for GAD: So now what? Advances in Cognitive Therapy, 9 (2/3), 5.


Introduction à l'anxiété

Phobie spécifique

Qu’est-ce qu’une phobie spécifique?

Presque tout le monde a des peurs – peur des souris, des aiguilles, de prendre l’avion, etc. On peut être mal à l’aise ou effrayé, ou même tenter d’éviter nos peurs, mais les gens qui ont une phobie spécifique expriment une crainte persistante et irrationnelle qui est à la fois excessive et motivée par la présence ou l’anticipation d’un objet ou d’une situation spécifiques (APA, 2013). Même si les individus ayant une phobie spécifique peuvent reconnaître le caractère irrationnel ou extrême de leur peur, l’exposition au stimulus ou à la situation phobique ou l’anticipation de ceux-ci peuvent engendrer chez eux une réaction d’anxiété (palpitations cardiaques, nausée, diarrhée, transpiration, tremblement, engourdissement, respiration difficile, étourdissement) ou encore l’évitement pur et simple de la situation/de l’objet phobique. Il importe de souligner que pour satisfaire aux critères diagnostiques d’une phobie spécifique, il faut que le sentiment de détresse, d’évitement ou d’anxiété d’anticipation face à la situation ou à l’objet phobique entrave considérablement pendant au moins six mois la vie quotidienne, l’activité professionnelle, scolaire ou sociale ou les relations de l’individu.

Par exemple :

Peur « normale » Phobie
Ressentir de la nervosité quand on aperçoit un pitbull dans un parc. Se priver d’un pique-nique entre amis parce qu’on pourrait voir un chien dans le parc.
Avoir des palpitations cardiaques quand on regarde en bas depuis le 20e étage d’un immeuble. Refuser une excellente offre d’emploi parce qu’il faudrait travailler au 20e étage d’un immeuble.
Avoir la nausée quand le médecin nous fait une piqûre. Éviter des traitements ou des examens médicaux nécessaires parce que vous avez peur des aiguilles.

Types de phobies spécifiques

Il y a quatre grands types de phobies et de peurs :

  • Type animal : Crainte des animaux ou des insectes
  • Type environnement naturel : Craintes associées à l’environnement naturel (p. ex. peur du tonnerre ou des hauteurs)
  • Type situationnel : Crainte de situations spécifiques (p. ex. ascenseurs, ponts, conduire une voiture)
  • Type sang/injection/blessure : Crainte des procédures médicales, du sang ou d’être blessé
  • Autre type : Toutes autres phobies spécifiques (p. ex. crainte d’étouffer, de contracter une maladie, des personnages déguisés)
Trouble panique et l’agoraphobie

Le trouble panique se caractérise par des attaques de panique inattendues et récurrentes, contribuant à la crainte de la survenance ou des conséquences de telles attaques (APA, 2013). Les attaques de panique peuvent être décrites comme étant un sentiment soudain de crainte ou d’inconfort intense qui dure plusieurs minutes (APA, 2013). L’individu aux prises avec une attaque de panique peut ressentir plusieurs symptômes de détresse : transpiration, palpitations cardiaques, tremblement, étourdissement, crainte de mourir, etc. Les personnes qui craignent les attaques de panique peuvent également redouter au moins deux des éléments suivants : transports publics, lieux dégagés, lieux clos, être dans une foule, ou être seul et loin de la maison. Les personnes qui choisissent activement d’éviter ces situations parce qu’elles craignent de ne pouvoir ou de pouvoir difficilement s’enfuir, advenant l’apparition de symptômes embarrassants ou s’apparentant à la panique, sont diagnostiquées agoraphobes.

D’après le modèle cognitif de Clark (1986), les attaques de panique résultent d’une fausse interprétation catastrophique de nos sensations corporelles, plus particulièrement des sensations reliées aux réponses d’anxiété normales. Les sensations couramment mal interprétées comprennent – sans s’y limiter – l’étouffement, l’étourdissement et les palpitations (Clark, 1986). Ces sensations sont souvent perçues comme étant plus dangereuses qu’elles ne le sont réellement. Par exemple, les gens souffrant d’un trouble panique peuvent interpréter faussement les changements normaux de rythme cardiaque comme étant un signe d’attaque de panique. Pour atténuer leur anxiété, ils peuvent alors faire des choses (comme s’asseoir ou se rendre à l’urgence) qui tendent à aggraver à long terme leur anxiété en renforçant leur conviction qu’ils sont incapables de tolérer les changements de symptômes corporels ou qu’ils ne doivent jamais rentrer dans une pièce chaude de crainte de subir une crise cardiaque.

 
Trouble d’anxiété sociale

L’anxiété sociale est la crainte des situations sociales ou de performance où l’individu pourrait être jugé par autrui (APA, 2013). Cette crainte peut être spécifique à une ou deux situations (p. ex. prendre la parole en public) ou s’étendre à de nombreuses situations (parler au téléphone, s’affirmer, manger devant d’autres personnes, se rendre à des soirées, etc.). Alors qu’une certaine anxiété quant au fait d’être apprécié par autrui est adaptative, l’anxiété excessive peut mener à l’évitement de situations sociales et ainsi gravement altérer la qualité de vie. Quelquefois, les gens participent à des situations sociales malgré leur anxiété en appliquant des comportements sécurisants, comme garder le silence, interagir uniquement avec une personne de confiance, boire de l’alcool, ou apporter son téléphone pour avoir l’air occupé au besoin. Tant le comportement d’évitement que le comportement de sécurité réduisent l’anxiété à court terme, mais ils aggravent l’anxiété sociale à long terme en confirmant des convictions de mésadaptation comme « Je ne sais jamais quoi dire aux autres », « Ce serait terrible si quelqu’un me rejetait » ou « Je ne peux pas tolérer de me sentir anxieux devant autrui ».

Outre ces croyances explicites, cette crainte peut être caractérisée par des associations mnésiques implicites ou automatiques entre ces situations et des concepts tels que l’évaluation et le jugement. Ainsi, les associations implicites – c’est-à-dire les associations mentales automatiques entre les concepts dans la mémoire – sont corrélées à la gravité de l’anxiété sociale, et il est possible de les modifier pour atténuer l’anxiété sociale (Clerkin et Teachman, 2010). En outre, les associations automatiques peuvent également contribuer aux biais cognitifs menant aux stimuli reliés aux menaces (Ouimet, Gawronski et Dozois, 2009). Par exemple, une personne souffrant d’anxiété sociale reliée à la prise de parole et qui prononce un discours peut concentrer son attention sur l’unique personne en train de bailler (biais attentionnel) et interpréter cette situation comme signifiant « Je dois être ennuyant » (biais d’interprétation).

Trouble d’anxiété généralisé

Le trouble anxieux généralisé (TAG) se caractérise par un souci exagéré, incontrôlable et irréaliste au sujet de nombreux aspects de la vie (argent, travail, relations, santé, etc.). Ses symptômes incluent souvent une préoccupation obsessive, une difficulté à se concentrer, l’agitation, l’indécision et diverses manifestations physiques d’anxiété (maux de tête, difficulté à s’endormir, etc.). Selon un modèle proposé pour le TAG, le principal facteur d’inquiétude serait l’intolérance à l’incertitude (voir par exemple Dugas, Gosselin et Ladouceur, 2001). Les personnes qui tolèrent difficilement l’incertitude (p. ex. Que va-t-il arriver si l’autobus est en retard et que je manque mon rendez-vous?) peuvent faire des choses pour tenter de réduire leur anxiété, comme toujours quitter 30 minutes plus tôt pour un rendez-vous. Ce comportement peut aggraver leur anxiété à long terme en renforçant les convictions telles que « Je dois toujours planifier en fonction de tous les problèmes possibles » et en accroissant leur inquiétude.

Trouble obsessionnel-compulsif

Un individu souffrant de trouble obsessionnel-compulsif (TOC) a des obsessions, des compulsions, ou les deux (APA, 2013). Une obsession est définie comme des pensées, des images ou des pulsions récurrentes et persistantes qui sont non voulues ou intrusives, et qui causent de l’anxiété ou de la détresse chez l’individu. Les gens peuvent tenter d’ignorer ou de supprimer ces pensées à l’aide d’autres pensées ou actions afin de réduire leur anxiété. Ils peuvent également s’adonner à des compulsions, c’est-à-dire des comportements répétitifs qui servent à atténuer l’anxiété et la détresse résultant de ces pensées.

Selon certaines recherches, les personnes ayant un TOC donnent une fausse interprétation catastrophique à leurs pensées intrusives en les considérant comme immorales, dangereuses ou folles (Rachman, 1997, 1998). Même si les gestes qu’ils effectuent pour faire face à cette interprétation réduisent leur anxiété à court terme (par exemple, « Le fait de vérifier que le four est éteint montre que je suis une bonne personne »), ces gestes aggravent vraisemblablement l’anxiété à long terme en renforçant leurs croyances mésadaptées (« Si je ne vérifie pas le four, je suis une mauvaise personne »).

Trouble d’anxiété de la santé

L’anxiété de la santé/maladie est un trouble anxieux caractérisé par une inquiétude excessive à l’égard de son état de santé actuel et/ou futur. Cette préoccupation obsessive d’avoir ou de contracter ultérieurement un grave problème médical résulte souvent d’une fausse interprétation catastrophique de symptômes physiques inoffensifs, et persiste malgré l’assurance donnée par le personnel médical que l’individu ne souffre pas des maladies redoutées (APA, 2013). Fait intéressant, des modèles cognitifs laissent penser que les symptômes peuvent en fait perdurer en raison de l’assurance donnée par le personnel médical, ou d’autres choses faites par l’individu pour réduire son anxiété (Furer et Walker, 2008; Warwick et Salkovskis, 1990). Par exemple, une personne craignant qu’un grain de beauté soit signe de cancer peut à répétition toucher, gratter et vérifier le grain de beauté pour s’assurer qu’il n’a pas changé. Cela peut causer un rougissement ou une enflure de la peau entourant le grain de beauté, et ainsi « prouver » à la personne qu’elle a un cancer de la peau (alors qu’en fait le grain de beauté est bénin).

TCC pour les troubles anxieux

La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) est la thérapie la plus prônée pour les troubles anxieux (Norton, 2007). Elle comprend deux composantes, qui se répercutent vraisemblablement aussi bien sur les pensées que sur le comportement :

  • La thérapie cognitive : Explore la contribution des pensées ou des cognitions négatives à l’anxiété.
  • La thérapie comportementale : Examine les comportements et les réactions dans les situations qui déclenchent l’anxiété.

Les modèles théoriques qui sous-tendent la TCC postulent que nos pensées à l’égard d’une situation influencent comment nous nous sentons émotionnellement et physiquement, et affectent subséquemment notre comportement dans cette situation. On croit que ces comportements, de leur côté, renforcent les pensées mésadaptées initiales. La TCC pour l’anxiété vise à reconnaître et à modifier les pensées et les croyances négatives pour atténuer la symptomatologie de l’anxiété et les comportements de mésadaptation déclenchés par l’anxiété.

La TCC pour troubles anxieux peut consister à :

  • Apprendre à détecter et à décrire les symptômes physiologiques accompagnant l’anxiété.
  • Mettre à l’épreuve les croyances entretenues au sujet de différentes situations pour voir si elles comportent une quelconque parcelle de vérité.
  • Confronter ses peurs – peurs imaginatives ou dans la vie réelle.

Une importante technique employée dans la TCC est la restructuration cognitive, où l’individu met à l’épreuve la réflexion qui contribue à son anxiété et, idéalement, conçoit des pensées plus utiles.

Exemple

Situation : Maria a une entrevue d’emploi, mais elle veut l’annuler parce qu’elle ressent une grande anxiété, qu’elle craint de bafouiller et que l’intervieweur la verra transpirer abondamment.

Pensée négative : Qu’arrivera-t-il si mon esprit s’embrouille au sujet d’une question? Ils penseront que je ne suis pas qualifiée et que je leur fais perdre leur temps.

Mise à l’épreuve de la pensée : Est-ce qu’on me refusera réellement un emploi si je bafouille un peu? J’ai vu plusieurs personnes bafouiller et elles n’ont pas été rejetées. En outre, j’ai décroché la plupart des emplois pour lesquels j’ai passé une entrevue par le passé.

Trouver des pensées plus utiles : C’est normal de se sentir et de paraître nerveux durant une entrevue d’emploi. Si je trébuche sur quelques mots, je peux prendre une respiration profonde et ralentir mon débit.

Parmi les autres importantes techniques de traitement employées dans la TCC, citons les expériences et l’exposition comportementales, qui consistent, dans les deux cas, à tester les effets d’un comportement spécifique pour voir si une prévision s’avère vraie.

Exemple

Situation : Maria a une entrevue d’emploi, mais elle veut l’annuler parce qu’elle ressent une grande anxiété, qu’elle craint de bafouiller et que l’intervieweur la verra transpirer abondamment.

Pensée négative : Qu’arrivera-t-il si mon esprit s’embrouille au sujet d’une question? Ils penseront que je ne suis pas qualifiée et que je leur fais perdre leur temps.

Mise à l’épreuve de la pensée : Maria et son thérapeute déambulent dans le bâtiment et discutent avec diverses personnes. Le thérapeute bafouille intentionnellement quelques mots et fait deux ou trois erreurs. Maria observe l’autre interlocuteur, en guettant les signes précis de rejet ou d’évaluation négative.

Résultat : Maria constate que les gens n’ont pas tendance à réagir négativement au léger bafouillage du thérapeute, et elle voit concrètement que les gens font souvent, dans la conversation, de petites erreurs qui ne sont pas catastrophiques.

Laboratoire CADRe

Le Laboratoire CADRe a pour vocation d’expliquer comment les troubles anxieux apparaissent et se maintiennent. Nous employons à cette fin diverses techniques, dont des tâches cognitives et comportementales, des questionnaires autoadministrés et des mesures psychophysiologiques. Notre but est d’utiliser cette information pour améliorer l’efficacité de la thérapie cognitivo‑comportementale (TCC).

Ressources

Vous pouvez trouver plus d’informations sur l’anxiété et d’autres problèmes de santé mentale sur les sites suivants:

Si vous souhaitez recevoir un soutien ou de l’aide pour des problèmes psychologiques dans la région d’Ottawa, les ressources suivantes peuvent être utiles:

Si vous aimeriez trouver des ressources d’autoassistance, the Association of Behavioural and Cognitive Therapies maintient une base de données consultable des livres recommandés pour plusieurs problèmes, qui peut être trouvé en ligne (en anglais seulement): http://www.abct.org/SHBooks/

References

American Psychiatric Association. (2013). Diagnostic and statistical manual of mental disorders: DSM-5 (5th ed.). Arlington, VA: American Psychiatric Publishing, Inc.

Clark, D.A., & Beck, A.T. (2010). Cognitive therapy of anxiety disorders. New York: Guilford Press

Clark, D. M.(1986). A cognitive model of panic. Behaviour Research and Therapy, 24(4), 461–470.

Clerkin, E. M., & Teachman, B. A. (2010). Training implicit social anxiety associations: An experimental intervention. Journal of Anxiety Disorders, 24(3), 300–308.

Dugas, M. J., Gosselin, P., & Ladouceur, R. (2001). Intolerance of uncertainty and worry: Investigating specificity in a nonclinical sample. Cognitive Therapy and Research, 25(5), 551–558.

Furer, P., & Walker, J. R. (2008). Death Anxiety: A Cognitive-Behavioral Approach. Journal of Cognitive Psychotherapy, 22(2), 167–182. http://doi.org/10.1891/0889-8391.22.2.167

Ouimet, A. J., Gawronski, B., & Dozois, D. J. A. (2009). Cognitive vulnerability to anxiety: A review and an integrative model. Clinical Psychology Review, 29(6), 459–470.

Rachman, S. (1997). A cognitive theory of obsessions. Behaviour Research and Therapy, 35(9), 793–802.

Rachman, S. (1998). A cognitive theory of obsessions: Elaborations. Behaviour Research and Therapy, 36(4), 385–401.

Warwick, H., & Salkovskis, P. M. (1990). Hypochondriasis. Behaviour Research and Therapy, 28(2), 105–117.


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