Le mentorat durant les études, une demande grandissante

Publié le mardi 7 juin 2016

 

Cedric Lepine, Chantal Bernier
Cédric Lépine, étudiant au programme d'Affaires publiques internationales et Chantal Bernier, professionnelle en résidence.

 

« Je ne sais pas par où commencer », « Comment vais-je obtenir un stage »… Aujourd’hui, nombreux sont les étudiants qui éprouvent le besoin d’être épaulés. C’est le rôle du mentor, professionnel en résidence, qui les accompagne pour franchir le cap de la maîtrise. Une relation de transmission riche et forte.

Unique en son genre, le programme de mentorat au niveau de la maîtrise en affaires publiques et internationales (API) s’assure de jumeler chaque étudiant à un professionnel en résidence. À titre de mentor, ce dernier agit comme conseiller au développement professionnel, en parallèle à la formation universitaire du programme de maîtrise. Son rôle est également d’aider l’étudiant à développer ses compétences professionnelles, orienter son cheminement de carrière, améliorer ses chances d’obtenir un stage ou un emploi et d’être plus performant une fois qu’ils ont trouvé un stage ou un emploi.

Selon Stéphane McCartin, étudiant à l’École d’affaires publiques et internationales (ÉSAPI), le mentorat apporte un appui essentiel. Son mentor, Louise Fréchette, diplomate canadienne de renom, l’a aidé à raffiner ses compétences professionnelles tout en lui donnant un coup de main avec ses études. « Grâce à mes discussions avec Mme Fréchette, j’ai acquis une meilleure compréhension du fonctionnement interne des différents ministères fédéraux canadiens », explique Stéphane. « Nos conversations se sont avérées plutôt utiles, surtout lorsque j’ai posé ma candidature pour des postes dans la fonction publique dans le cadre du programme d’enseignement coopératif. Elle m’a par ailleurs offert de nombreux conseils pertinents pour des projets scolaires.»

Dans le cadre du programme de mentorat, le professionnel en résidence rencontre régulièrement l’étudiant, au moins deux fois par semestre, et le guide dans ses orientations de carrière. Ensemble, ils identifient des éléments à améliorer; il s’agit alors d’une approche complètement personnalisée. Stéphane en a certainement tiré profit. « Comme j’espère faire carrière en diplomatie, c’est une chance d’avoir eu Mme Fréchette comme mentor. Son parcours professionnel avant qu’elle devienne ambassadrice. J’ai désormais une idée plus claire de ce que je dois faire pour réussir une carrière dans ce domaine. Parler avec quelqu’un ayant de l’expérience concrète m’a permis de comprendre certains concepts qui m’étaient ambigus auparavant. »

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