Bienvenue au Laboratoire de recherche sur la cognition et les troubles d’anxiété (Laboratoire CADRe)!

Au Laboratoire CADRe, notre objectif principal est d'améliorer la vie des personnes vivant avec l'anxiété et les troubles connexes. Nous utilisons une approche multi-méthodes pour mieux comprendre comment les facteurs cognitifs, comportementaux et émotionnels provoquent et entretiennent l'anxiété, puis nous appliquons ces informations pour améliorer la psychothérapie de ce type de difficultés. Étant donné que la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) repose sur des preuves solides, nous nous concentrons sur l'amélioration de ce type de thérapie. La psychopathologie expérimentale, la psychologie clinique et les sciences cognitives convergent dans notre travail, car nous nous concentrons sur la mesure et le test des effets des variables qui sont cliniquement pertinentes pour les personnes atteintes de troubles anxieux.   

Nous recevons actuellement des fonds de recherche du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH) et de la Faculté des sciences sociales de l'Université d'Ottawa. Nous nous considérons très chanceux de pouvoir mener une grande partie de nos recherches au laboratoire INSPIRE de l'Université d'Ottawa, qui est à la fine pointe de la technologie. Surtout, nous sommes reconnaissant·e·s aux participant·e·s d'avoir partagé leur temps, leurs expériences et leur expertise avec nous. Merci à toutes !   

Domaines de recherche 

Mécanismes cognitifs et comportementaux de l'anxiété 

La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) est le traitement le plus répandu pour les troubles anxieux. Les modèles de TCC se concentrent sur la manière dont les pensées, les sentiments et les comportements s'influencent mutuellement pour provoquer, maintenir et atténuer les symptômes d'anxiété. Bien que nous soyons intéressées par l'étude de divers types d'anxiété, nous nous concentrons souvent sur l'anxiété sociale. Nos projets récents et en cours dans ce domaine ont été conçus pour mieux comprendre :  

  • Comment les personnes anxieuses prêtent attention aux choses dans leur environnement.  
  • Comment divers types de pensées automatiques et contrôlées affectent les symptômes d'anxiété comme l'anxiété dans les situations sociales ou la peur d'objets ou de situations spécifiques (par exemple, les araignées, les hauteurs).  
  • L'influence des comportements de sécurité ou des croyances relatives aux comportements de sécurité sur l'anxiété liée à la parole, les performances et le comportement des personnes. 
  • La relation entre l'évaluation négative de soi et des autres, telle qu'elle s'applique à l'anxiété sociale.  
  • Comment les croyances relatives à l'anxiété se chevauchent et sont distinctes des croyances liées à la régulation des émotions.  
  • Et bien plus encore - consultez notre page Projets récents et en cours !  

En manipulant les mécanismes qui, selon nous, jouent un rôle important dans l'apparition des symptômes de l'anxiété, nous pouvons vérifier si les croyances et les comportements sont réellement à l'origine des problèmes d'anxiété ou s'ils en résultent simplement. Nous pouvons ensuite vérifier si le fait de cibler ces mécanismes via la TCC peut améliorer la vie des personnes vivant avec l'anxiété et les troubles connexes.  

Régulation des émotions

Depuis la création du laboratoire en 2014, nos intérêts ont évolué en fonction de nos découvertes ! Nous avons notamment cherché à comprendre le rôle de la régulation des émotions dans l'anxiété. La régulation des émotions est un ensemble de croyances et de stratégies que les individus utilisent pour tenter de contrôler les émotions qu'iels ressentent, leur intensité et leur durée. Historiquement, les chercheurs ont cherché à comprendre quelles stratégies étaient adaptatives et inadaptées. Plus récemment, des appels persistants ont été lancés pour mieux comprendre dans quelle mesure les facteurs contextuels influencent l’utilisations des strategies de la regulation émotionnelle. En effet, aucune stratégie de régulation des émotions n'est intrinsèquement (mal)adaptative; une régulation efficace d es émotions exige plutôt de répondre avec souplesse aux exigences contextuelles d'une situation et de surveiller et modifier la régulation d'émotions en temps réel, en fonction de ses conséquences à court et à long terme. Par exemple, bien que le fait de cacher ses sentiments extérieurs (suppression de l'expression) soit considéré comme inadapté, le fait de montrer de l'anxiété et de la frustration lorsqu'on vous met dans l'embarras lors d'une réunion de travail n'est pas susceptible d'entraîner des résultats positifs. En d'autres termes, le contexte est important. En outre, certaines de nos recherches récentes ont démontré que même lorsque les gens utilisent une stratégie de régulation d'émotions assignée dans des études expérimentales, iels utilisent aussi spontanément leurs stratégies de régulation d'émotions habituelles. À l'avenir, nous voulons continuer à vérifier comment les croyances contradictoires au sujet des émotions (p. ex., « Il est important de contrôler ses émotions, mais je ne suis pas doué·e pour le faire ») influencent la façon dont les gens choisissent les stratégies de régulation d'émotions, surtout dans les situations sociales. Nous voulons également comprendre comment la régulation d'émotions au moment même contribue aux difficultés face à l'anxiété. Enfin, la régulation d'émotions se développe dans le contexte de l'origine culturelle d'une personne. Nous nous attachons à explorer et à comprendre le rôle fondamental de la culture dans la régulation d'émotions en général et dans l'anxiété en particulier.  

Méthodes expérimentales 

Dans tous nos domaines de recherche, nous nous efforçons d'adhérer aux meilleures pratiques en matière de méthodes quantitatives et qualitatives, de psychopathologie expérimentale et de science ouverte et inclusive. À cette fin, nous nous engageons de pré enregistrer toutes nos études avant de commencer la collecte de données, et de publier nos données avec nos manuscrits. Nous nous efforçons également de recueillir des échantillons diversifiés, d'inclure des personnes ayant une expérience vécue dans la conception et la mise en œuvre de nos études, et de maintenir une équipe de recherche inclusive composée de membres du corps professoral, d'étudiant·e·s diplômés, d'étudiant·e·s de premier cycle et d'assistant·e·s de recherche provenant de divers horizons. Récemment, nous avons publié des articles méthodologiques sur la psychopathologie expérimentale, la réalisation d'expériences et de recherches en sciences cliniques en ligne par vidéoconférence et l'utilisation du test de stress social de Trier. 

Collaborations 

Nous avons la chance de travailler avec des collègues à l'Université d'Ottawa et à l'étranger. Consultez notre page de publications récentes pour en savoir plus !  

Dre Ouimet est un membre fondateur du corps professoral du Groupe de recherche sur le sexe et l'anxiété (GR-SAX). Le GR-SAX est actuellement soutenu par la Faculté des sciences sociales et le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH). Les recherches de GR-SAX se concentre sur la relation entre l'anxiété et la réponse sexuelle, y compris le rôle de l'anxiété sociale dans les interactions sexuelles. Vous pouvez en savoir plus sur le GR-SAX en cliquant ici : https://socialsciences.uottawa.ca/sex-anxiety-research-group/.  

Pour plus d'informations sur notre mission, nos membres et nos recherches passées et en cours, veuillez passer un peu de temps sur le reste du site web de notre laboratoire !   

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