Utiliser mes connaissances pour améliorer les conditions des autochtones en milieu carcéral

Publié le mardi 15 janvier 2019

Stéphanie Bourgeault

Stéphanie Bourgeault, originaire de la Première Nation Malécite du Madawaska au Nouveau-Brunswick et étudiante en 4e année en sciences sociales spécialisé en criminologie, explique pourquoi elle a choisi d’étudier en criminologie.

« Le domaine de la justice m’a toujours intéressé. Lorsque j’ai entendu parler du programme de criminologie à l’Université d’Ottawa, j’ai tout de suite été captivée par celui-ci et j’ai su que c’est là que je devais aller. »

Ce que j’aime de mon programme d’étude :

Avant de venir étudier à l’Université d’Ottawa, je n’avais pas connaissance de toutes les injustices qui se sont déroulées lors de la colonisation ainsi que les conséquences qui affectent les peuples autochtones encore de nos jours. Ce n’était pas quelque chose qu’on nous enseignait à l’école.

Cependant, plus j’avance dans mon cheminement académique, plus je deviens consciente des problématiques et des injustices dont sont encore victimes les peuples autochtones aujourd’hui. De ce fait, je deviens de plus en plus passionnée par mon domaine d’étude, ce qui est très motivant.

Après avoir complété mon baccalauréat, j’aimerais travailler avec la population autochtone et, peut-être même, m’investir dans la recherche sur les autochtones incarcérés au Canada. En effet, j’aimerais utiliser mes expériences et mes connaissances pour pouvoir aider à améliorer les conditions des autochtones dans les milieux carcéraux. Cette problématique est quelque chose qui me tient à cœur et je souhaite, durant mon cheminement académique et professionnel, acquérir assez d’expérience pour pouvoir faire un impact dans le système judiciaire.

Mes conseils à d’autres étudiants autochtones pour réussir à l’université :

  • Faites-vous des amis qui sont à l’université et qui vivent les mêmes choses que vous.
  • N’hésitez pas à profiter des ressources qui vous sont offertes. Prenez le temps de faire demande pour les bourses et d’utiliser les ressources qui sont offertes pour les étudiants autochtones — elles sont là pour vous!
  • Mais surtout, lorsque c’est difficile, ne lâchez pas; nous avons besoin d’étudiants autochtones dans tous les domaines pour nous représenter. C’est en nous éduquant et en faisant entendre notre voix que nous, les autochtones, pourrons faire une différence.

 

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