Journée mondiale des réfugiés - La crise des réfugiés syriens et ses répercussions sur la législation canadienne

Publié le jeudi 8 décembre 2016

Gloria Botero, candidate à la maîtrise sous Nadia Abu-Zahra en mondialisation et développement international, remet en question les changements mis en œuvre pour « corriger » le système d’aide aux réfugiés qu’on croyait défectueux.

Gloria Botero

Domaine de recherche

En 2005, deux modifications législatives ont été apportées au système canadien d’immigration. Ces changements avaient pour but de « corriger » un système qu’on croyait défectueux, en restreignant l’accueil de demandeurs d’asile. Selon la recherche de Gloria Botero, le Ministère aurait justifié ces changements en alléguant que nombre de demandeurs d’asile présentaient de fausses demandes et n’avaient donc pas besoin de protection particulière, vu qu’en utilisant de façon excessive les ressources de l’État, ils empêchaient le gouvernement d’augmenter le nombre de réfugiés légitimes qui attendent d’être réinstallés au Canada.

Motivation

Petite, la jeune femme voulait devenir architecte comme son père. Mais les circonstances de la vie l’ont propulsée vers une tout autre voie : l’étude de la problématique des réfugiés. En effet, en 2000, Gloria et sa famille ont dû fuir leur Colombie natale à cause de la guerre civile.

Ayant donc été elle-même réfugiée au Canada, elle a voulu mieux comprendre les expériences d’autres personnes dans le monde qui abritent l’espoir d’obtenir le statut de réfugié et qui trouvent là une raison de lutter pour s’en sortir. C’est pourquoi, à 19 ans, elle a quitté Montréal pour étudier les droits de la personne et le droit à l’Université Carleton et poursuivre ensuite une maîtrise en mondialisation et développement international à l’Université d’Ottawa.

Pertinence

Gloria Botero cherche à intégrer le débat entourant les efforts internationaux pour assurer la protection aux réfugiés, en proposant un « cadre de quantité suffisante ». Ce dernier préciserait le niveau adéquat d’efforts requis par le Canada pour assumer sa quote-part de responsabilité au regard d’un fardeau que se partage le monde entier.

Apprenez-en davantage sur la recherche étudiante concernant les enjeux des réfugiés et l’initiative d’aide aux réfugiés mise en place par l’Université d’Ottawa.

 

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