Jessica Anne Déry, étudiante à la maîtrise en sociologie sous la supervision d’Elke Winter lance la grande question sur l’identité nationale. Le principe? Explorer comment les identités franco-québécoises et canado-anglaises sont construites au sein du pays. Pour y répondre, elle organise ses recherches autour de la manière dont la presse écrite couvre la question de l’accueil des réfugiés syriens.
Son parcours
Jessica Anne Déry est étudiante à temps plein à la maîtrise en sociologie. Précédemment, elle a obtenu un baccalauréat en science politique avec mineure en communication de l’Université d’Ottawa. C’est suite à un cours de recherche dirigée qu’elle a décidé de faire le pont entre les deux disciplines au profit de la sociologie.
Sa recherche
Sous la supervision de la professeure Elke Winter, Jessica se penche sur le traitement médiatique des réfugiés syriens au Canada et la manière dont les Canadiens construisent leur identité. Elle trace une comparaison entre le Québec et le reste du Canada afin de voir s'il y a des différences sur la question.
Ce type de recherche permettra de mieux comprendre les différentes façons de se définir au Canada et de concevoir l’accueil des réfugiés. Par la suite, Jessica souhaite que ses résultats puissent informer les politiciens au sujet de la construction identitaire au Canada et d’ainsi les guider dans la formation de politiques publiques. Cette recherche pourrait également être utile pour aider à formuler des programmes de sensibilisation à la condition des réfugiés et des nouveaux arrivants.
Son intérêt
C’est la volonté de comprendre comment les Franco-Québécois et les Canadiens anglais construisent leurs identités qui a motivé Jessica à amorcer cette recherche. Si elle s’intéresse à la cause des réfugiés de manière générale, ce sont les difficultés d’intégration qu’on leur réserve qui a particulièrement suscité son intérêt. Selon elle, il est essentiel de bien informer la population canadienne de son système d’accueil des réfugiés afin d’améliorer leurs conditions une fois au pays. Elle rappelle, à juste titre, que c’est trop souvent le désespoir qui poussent les personnes à entrer clandestinement dans un pays, au péril de leur vie.
Découvrez d’autres recherches d’étudiants sur le thème des réfugiés.
L’Université d’Ottawa a lancé une initiative d’aide aux réfugiés, afin que des dons puissent être faits pour parrainer des réfugiés.