Blogue International

- Qu’est-ce qui se passe sur le terrain lorsque l’on est en stage ?
- À quoi ressemblent nos journées ?
- Quels sont les projets sur lesquels ils et elles travaillent ?
Vous trouverez réponses à toutes ces questions et plus encore en lisant les commentaires des stagiaires de la Faculté des sciences sociales affichés sur ce blogue. Ils et elles vous feront part de leurs expériences, défis et réussites depuis les quatre coins du monde. Nous vous invitons donc à consulter ce blogue régulièrement pour suivre le déroulement de leurs aventures.
Veuillez visiter la page anglaise pour lire les blogues publiés en anglais par nos étudiantes et nos étudiants.
Novembre 2021
Un pour tous et tous pour… l’empowerment féminin !
Mia, Développement international et mondialisation, Centre d’étude de coopération internationale, Burkina Faso CECI Coalition Burkinabé pour les Droits de la Femme (CBDF)
Il y a des gens qui ont de la chance, il y en a d’autres qui en ont moins. J’ai compris assez tôt que la tarte universelle de la chance ne pourrait jamais être séparée en parts égales entre tous. Il y en a des trop gourmands parmi nous. Alors quand on parle d’égalité, d’aide au développement, de droits de la personne, quand on dit « tous égaux », qu’est-ce que ça veut vraiment dire? Je crois que les meilleurs apprentissages se font grâce à l’expérience.
Ayant grandi dans un milieu où je n’ai jamais vraiment manqué de tarte, où même les petites filles avaient le droit de parole et la chance d’avoir plein d’ambition, j’ai été consternée de comprendre que ce n’était pas la réalité pour tous et partout.
En vieillissant, j’ai réalisé que malgré la chance que j’avais, je n’étais pas complètement à l’abri des injustices basées sur le genre. Parfois, c’est subtil comme la phrase : « Derrière chaque grand homme se cache une femme »…
Mais pourquoi est-elle cachée la femme? Et pourquoi n’est-elle pas décrite comme étant grande elle aussi?
Au moins, j’ai la chance de pouvoir en parler, de pouvoir poser des questions, de pouvoir dire « si l’on se place de l’autre côté, ce n’est pas la femme qui est cachée derrière l’homme : c’est l’homme qui est derrière la femme ». C’est effectivement une chance de pouvoir changer de perspective, de pouvoir visualiser un monde où les injustices basées sur les genres n’existent pas, de pouvoir dire son opinion sans craindre quoi que ce soit pour sa sécurité.
Pour moi, ce sont ces questions et préoccupations qui ont motivé mon envie d’étudier en développement international. Je voulais être confronté à des réalités différentes de la mienne. Comprendre le feu qui habite les féministes d’ici, mais aussi d’ailleurs. Me poser des questions sur la lutte des droits de la Femme. J’ai grandi dans un environnement où ma chance m’a permis d’être naïve et de croire que cette lutte avait été menée il y a longtemps de cela et qu’aujourd’hui on pouvait coexister en étant tous égaux. J’éprouve une éternelle reconnaissance pour celles qui ont rendu ma vie facile, mais je reconnais aussi qu’il en reste tellement à faire.
Lors de mes études, j’ai été introduite au concept de l’empowerment. Cette notion visant à « promouvoir l’émancipation collective des populations marginalisées » (Sondarjee, 2018, p. 503) a motivé plusieurs de mes recherches sur les dynamiques entre les genres de l’autre côté du globe, dans ces pays que l’on étiquette comme étant « en développement ». Ce dont j’ai eu la chance d’être témoin lors de mon expérience de volontariat international à distance, c’est de la force rassembleuse que ce concept possède principalement lorsque les femmes se l’attribuent. En travaillant auprès de la Coalition Burkinabé pour les Droits de la Femme (CBDF), avec une quinzaine de membres actifs, j’ai remarqué que l’engagement du milieu sur la question des droits de la Femme est très vivant.
Les féministes sont fortes lorsqu’elles ne se font pas la compétition. Pour moi, c’était une inquiétude : ne pas avoir ma place au sein de l’écosystème de la CBDF. J’espérais pouvoir apporter de petites contributions à la vitalité d’une organisation pour les droits des femmes même si nos réalités étaient complètement différentes, même si ma lutte individuelle était différente de la leur. Il faut se rappeler que malgré la différence de nos luttes, nous puisons notre motivation et nos forces dans une volonté commune pour la reconnaissance des droits de la Femme et des personnes plus marginalisées.
« [L]es valeurs suprématistes masculines se traduisent également dans la méfiance, la peur et la concurrence qui opposent les femmes les unes aux autres » (Bell Hooks, 1986).
Le texte Sororité : la solidarité politique entre les femmes par la féministe Bell Hooks m’a beaucoup touché et plusieurs de ses énoncés sont gravés dans ma mémoire. Ce texte, premièrement paru en 1986, dénonce les contresens de la lutte féministe, mais explique aussi que ces embûches que rencontre la lutte féministe sont le résultat de la société patriarcale. Selon l’autrice, pour que la sororité existe, les féministes doivent « accepter de prendre la responsabilité de lutter contre les oppressions qui ne » sont pas directement dirigées contre elles (p. 21). Cette idée est un principe fondamental expliquant l’importance de l’aide au développement spécialement orienté sur la question d’empowerment féminin.
Même si je ne manque pas de tarte, je reconnais l’injustice et j’ai envie d’utiliser ma voix afin de revendiquer de la tarte pour ceux qui en ont moins.
Je remercie mille fois les femmes de la CBDF qui ont chaleureusement accueilli mes idées et moi afin de les aider pour une période de courte durée dans le cadre d’un mandat de volontariat à distance.
C’est en s’unissant qu’on devient fortes et qu’on va plus loin. Un pour tous, et tous pour... l’empowerment féminin.
Octobre 2021
Travailler avec le syndrome de l’imposteur
Mia, Développement international et mondialisation, Centre d’étude de coopération internationale, Burkina Faso CECI Coalition Burkinabé pour les Droits de la Femme (CBDF)
Bien que le virus, auteur de cette pandémie et de la situation particulière dans laquelle plusieurs d’entre nous se retrouvent présentement, m’ait épargné dans la dernière année et demie, d’autres syndromes ne se sont pas gênés à se créer une place dans mon quotidien. Ici, je fais allusion au stress, à l’anxiété, à l’isolement, et depuis le début de mon mandat en tant que volontaire à distance pour une organisation au Burkina Faso : le « Syndrome de l’imposteur ».
Avec le travail à distance, gracieuseté de la pandémie, notre milieu de travail, qui était autrefois dynamique et partagé, est maintenant fondu dans notre décor quotidien où les conversations conviviales avec nos collègues entre chaque rencontre ont été remplacées par des conversations avec nous-mêmes. Dans cet environnement, il semble maintenant plus facile qu’avant de se remettre en question.
La vie sédentaire que la pandémie nous force à mener possède ses « pours » et ses « contres ». Je dois avouer de pas m’ennuyer des cours présentiels très tôt le matin alors qu’aujourd’hui j’ai la chance de pouvoir les suivre du confort de mon propre salon. Toutefois, j’étais loin de me douter que le confort physique que me procurait le travail de ma demeure cachait un inconfort intérieur bien difficile à définir. ‘Mais pour qui je me prends? Moi, jeune étudiante canadienne, à presque 1000 km de mon lieu d’affectation, pour qui je me prends? Je n’ai pas de réponses, je ne suis pas une « experte », alors qu’est-ce que je fais? Quel est mon rôle? Quel est ma place?’
Comme je disais, c’est bien moins agréable comme conversation que du petit commérage inoffensif de bureau…
Avant que vous n’arrêtiez votre lecture ici par peur de vous retrouver complètement démotivé face au travail de développement international à distance, laissez-moi vous rassurer : les symptômes de ce syndrome ne sont pas incurables.
En m’arrêtant un petit peu pour analyser mes pensées, j’ai réalisé à quel point mon discours de remise en question causé par mon « Syndrome de l’imposteur » était égocentrique. J’étais affligée d’un profond stress de devoir trouver solution à toutes les contrariétés de mon organisme hôte, comprendre la réalité locale à 100%, être une « experte » du domaine pour lequel mon aide était sollicitée alors que rien de tout ça n’était réellement attendu de moi. Dans mes élans de culpabilisation, où ma tête semblait prendre un malin plaisir à me rappeler que j’étais une « impostrice », j’avais perdu de vue complètement l’essence derrière mon mandat de volontariat à distance : la collaboration.
En effet, il n’avait jamais été attendu de moi d’être une « experte » ou de comprendre les réalités locales de la même façon que si j’avais grandi là-bas : c’est impossible ! Mon « Syndrome de l’imposteur » s’était développé à cause de cette mentalité de « surperformance » dans laquelle le monde professionnel semble évoluer ici. Mais là n’est pas la nature de l’aide au développement. L’idée de performer et les anxiétés reliées à cette mentalité perdent de leur sens lorsqu’on se rappelle que l’entraide, le développement et le renforcement des capacités locales se basent sur l’apport individuel de chacun pour créer un tout plus puissant et non pas sur les capacités toutes puissantes d’un seul individu.
Une fois cette remise en perspective faite, l’imposteur en moi n’a pas eu trop de difficulté à trouver la porte de sortie de ma tête. Tant et aussi longtemps que l’aide au développement se fait avec un souci du renforcement des capacités par une collaboration prônant les perspectives locales, il n’y a pas de raison de s’en faire.
C’est ainsi que je poursuis mon mandat à distance : en trouvant des stratégies pour créer des liens malgré les contraintes de notre nouvelle réalité, en cherchant l’équilibre parfait entre la sous-estimation et la surestimation de mon rôle au sein de l’organisme local et en me rappelant les valeurs fondamentales de la coopération internationale.
Juillet 2021
Retour sur mon expérience de stage
Camille, DVM, Burkina Faso, Centre d'étude de coopération internationale (CECI), Association pour le Développement et l'Intégration de la Jeunesse Rurale (ADIJR)
Je termine bientôt mon baccalauréat en Développement International et Mondialisation et je souhaite poursuivre mon parcours universitaire avec une maîtrise sur les thèmes de pauvreté et développement. Ce mandat de trois mois au CECI est une excellente façon de clore mon baccalauréat !
Au cours des trois derniers mois, j’ai eu la chance de travailler avec l’ADIJR, une association de développement communautaire basée à Manga, au Burkina Faso. La mission principale de l’association est de lutter contre la pauvreté en milieu rural et de renforcer les capacités des acteurs ruraux, notamment les jeunes et les femmes, en plaçant l’entrepreneuriat parmi ses priorités. L’ADIJR travaille dans plusieurs domaines, notamment l’autonomisation économique des jeunes et des femmes, la résilience climatique, la santé communautaire, l’éducation inclusive et de qualité ainsi que les droits humains, la décentralisation et la gouvernance locale.
J’ai eu l’occasion de travailler spécifiquement dans le domaine de l’autonomisation économique des jeunes et des femmes en créant un guide pour la création d’un réseau d’entreprises, en développant des outils de ciblage marketing et en offrant une formation sur un outil technologique de gestion. En tant qu’étudiante en développement international, ce sont des domaines dans lesquels j’ai moins d’expérience, donc ces trois mois ont été très enrichissants.
Malgré les difficultés liées au fait de faire un stage à distance et de ne pas avoir la chance d’aller sur le terrain, j’ai trouvé ces trois mois très formateurs et je conseillerais à d’autres étudiant.e.s de saisir cette opportunité !
Juin 2021
Choisir le stage international à distance
Camille, DVM, Burkina Faso, Centre d'étude de coopération internationale (CECI), Association pour le Développement et l'Intégration de la Jeunesse Rurale (ADIJR)
Passionnée par la résilience, l'inclusion et l'autonomisation des femmes et des jeunes, je me sens à ma place au CECI.
Bientôt diplômée au baccalauréat en Développement international et mondialisation de l'Université d'Ottawa, je compte poursuivre mon parcours universitaire avec une maîtrise en Pauvreté et Développement. Pendant le semestre d'hiver, je me demandais si je devrais suivre cinq cours cet été ou faire un stage international et trois cours. Je ne regrette pas du tout d'avoir choisi le stage international, car c'est une expérience très instructive, différente et qui enrichit mon CV!
Je réalise présentement un mandat à distance comme agente en développement d'entreprises au Burkina Faso avec le Centre d’Étude et de Coopération International (CECI) et l'Association pour le Développement et l'Intégration de la Jeunesse Rurale (ADIJR). En tant qu’agente en développement d’entreprises, dont la création d'un réseau d'entreprises, l'élaboration d'outils de ciblage marketing et la préparation et la présentation d'une formation sur un outil. En tant qu’étudiante en développement international, ce sont des domaines dans lesquels j'ai moins d'expérience, donc je trouve intéressant d'avoir l'opportunité de travailler dans ces domaines.
Faire mon stage en mode virtuel a ses défis, notamment l'isolement dû au peu de réunions, beaucoup de travail individuel et la difficulté de m'immerger dans la culture. Même si l'expérience n'est pas la même à distance, je conseillerais quand même à un autre étudiant de faire le stage virtuel!
Mars 2021
Presque à la fin de mon mandat!
Fatim, baccalauréat en spécialisation sociologie, Alternatives, Burkina Faso, Réseau des productrices du Beurre de Karité des Hauts Bassins et des Cascades
Bonjour à tous et à toutes! Nous y voilà, presque à la fin de mon mandat!
Comme ayant abordé auparavant, j’ai pour mission d’exercer en tant qu’agente en égalité Femme Homme avec une équipe pays situé au Burkina Faso, un pays de l’Afrique de l’Ouest. Cette équipe pays appelé RPBHC plus précisément, Réseau des Productrices de Beurre de karité des Hauts-bassins et des Cascades est dynamique et productive. Composé de plusieurs femmes leaders et œuvrant également dans le développement économique des femmes et des jeunes, j’ai eu l’opportunité d’apporter mes connaissances et d'interagir avec certaines de ces femmes qui ont réussir à tenir jusqu’à ce jour leur position de leader dans la branche à laquelle elles ont été assignées. Même si la situation tend à évoluer de façon embryonnaire, il ne faut pas omettre le fait que dans cette société, presque la majorité des femmes surtout celles installées dans les sous-régions du pays sont, voire, doivent être - selon la coutume - des femmes entièrement soumises à l’autorité masculine. Alors, cette pratique traditionnelle et paternaliste qui me semble dérisoire empêche ces femmes qui en sont victimes d’être émancipées au niveau de leur influence sociale ou communautaire, au niveau de l’éducation scolaire ainsi qu’au niveau de leur développement économique. Vous vous demanderiez bien comment ai-je pu faire ce constat ?
Il est bien vrai qu’avec des recherches bien approfondies sur internet j’allais pouvoir avoir accès à certaines de ces informations et pourtant, il serait davantage mieux de pouvoir discuter directement avec ces femmes afin de pouvoir façonner la conversation à notre manière. Et, c’est ce dont le stage m’a permis! Ma position au travers de ce stage m’a permis d’aller au-delà de l’internet et d’intégrer - bien que virtuellement - ce milieu. Je me sentais davantage proche de ces femmes et en même temps, j’avais cette opportunité d’interagir directement avec elles afin de mieux connaître leur histoire.
Je me souviens de cet entretien marquant que j’ai réalisé - il y a 1 mois de cela - avec deux femmes Burkinabè qui sont à « la tête » d’une équipe dynamique de personnes depuis maintenant plusieurs années. L’une d’entre elles est présidente depuis 2012 de son groupement de femmes dans le département de Békuy situé dans la région des Hauts-Bassins au Burkina Faso et l’autre est également présidente d’une coopérative - TEDBERO - depuis 2016. La société qu’elle dirige produit des amendes et fait également partie du Réseau des Productrices de Beurre de karité des Hauts bassins et des Cascades (RPBHC) avec qui je collabore.
D’un constat personnel, c’est un fait que nous vivons dans un monde capitaliste moderne ou, la concurrence est émise et le niveau de connaissance et d’éducation est de plus en plus considéré lorsqu’il atteint un niveau acceptable voire, supérieur. Même si le système paternaliste est encore oppressant, les choses tendent à changer progressivement dans plusieurs sociétés. Dans certaines sociétés, par exemple celles situées dans les pays du Sud, certes le changement évolue lentement mais tend à produire toutefois des effets.
Bref, ces deux femmes m’ont certainement captivé par leur histoire. Étant toutes les deux - pendant un certain moment de leur parcours de vie - livrées à elles même, elles ont pu - par leur détermination – s’impliquer dans le développement économique de leur pays et se faire une place au niveau de la hiérarchie sociale. Elles ont accompli des missions avec rigueur. Selon elles, le chemin ne fut pas facile à cause de tous les obstacles externes qu’elles ont dû traverser. Sans aucun diplôme, sans un apprentissage scolaire avancé puisqu’elles n’ont pas eu la chance d’atteindre le niveau secondaire ou de terminer le niveau primaire pour cause de manque de moyen financier et de mariage arrangé, elles sont parvenues toutefois à être des leaders et à encourager plusieurs autres femmes à adhérer à leur communauté grâce au résultat de leur travail, leur encouragement, leur charisme et leur franc-parler.
Nous avons discuté de plusieurs autres sujets qui étaient tout aussi intéressants les uns aux autres. Mais, je vais terminer cette note avec ces belles choses que j’ai retenu de ces deux femmes. Sans le savoir, elles m’ont d’une manière indirecte inculqué l’envie de donner davantage le meilleur de moi pour atteindre mes objectifs surtout que j’en ai l’opportunité. J’ai les cartes en main, il suffit juste de savoir les agencer!
Février 2021
Un univers autre que le mien
Fatim, baccalauréat en spécialisation sociologie, Alternatives, Burkina Faso, Réseau des productrices du Beurre de Karité des Hauts Bassins et des Cascades
Étant au dernier virage de mon parcours universitaire, j’ai décidé de saisir toutes opportunités qui s’offriraient à moi en ce qui concerne l’acquisition de compétences et surtout de connaissances. Sur cette lancée, j’ai été enchantée de découvrir - un lundi matin - parmi mes courriers, un mail venant de la faculté des sciences sociales qui offrait une grande opportunité aux étudiantes et aux étudiants inscrits à cette faculté. Pourquoi était-ce une grande opportunité ? En effet, ce mail contenait des informations qui donnaient l’occasion aux étudiants et aux étudiantes de la faculté des sciences sociales de participer à un stage à l’international qui allait se faire à distance à cause de la crise sanitaire liée au COVID-19 à laquelle plusieurs pays du monde y font face. Afin de saisir cette occasion inestimable, j’ai tout de suite lancé ma candidature pour ce stage à l’international. Je fus ensuite acceptée après avoir rempli les conditions nécessaires et formelles.
Dans quel pays se déroule ce stage à distance et quel est mon rôle ? Ce stage à distance qui s'établit sur une durée de trois mois se déroule dans un pays de l’Afrique de l’Ouest appelé « pays des Hommes intègres » ou connu encore sous le nom de Burkina Faso. Tenant vaillamment à défendre la cause des personnes qui sont discriminées par la société ou qui représentent une minorité visible, j’ai tenu la porte grande ouverte afin d’accueillir le rôle d’agente en égalité Femme Homme avec plaisir et enthousiasme.
En tant qu’agente en égalité Femme Homme et volontaire à distance, je collabore avec une organisation partenaire identifié sous le nom « RPBHC » ou Réseau des productrices du Beurre de Karité des Hauts Bassins et des Cascades. C’est une organisation qui a vu le jour en 2008 et qui compte aujourd’hui plus de 10 500 membres fédérés à travers 269 groupements. Elle est représentée dans 5 provinces et 124 villages des deux régions au Burkina Faso que sont, les Hauts Bassins et les Cascades. C’est une organisation qui mérite toute estime et honneur du fait de ses accomplissements. Elle détient à son actif plusieurs missions telles que celle de « promouvoir le développement socio-économique et culturel des femmes et des jeunes par une gestion durable à l’arbre de Karité ». Grâce à ces projets et ces collaborations, le RPBHC permet aux femmes et aux jeunes d’être impliqués dans le développement économique du pays et également d’atteindre ce seuil d’indépendance ou d’autonomie individuelle au niveau économique.
Bien que je sois à ma cinquième semaine de stage, j’ai beaucoup appris sur un univers autre que le mien, autre que celui que j’ai toujours expérimenté. Jusqu’à présent l’acquisition de connaissance est satisfaisante, les responsabilités à réaliser sont stimulantes et intéressantes et, l’interaction avec des personnes ayant une culture autre que la mienne est fascinante. Au tout début, plus précisément avant d’avoir débuté ce stage et à la toute première semaine du point de départ, mes craintes se focalisaient sur le fait que cette expérience soit une première pour moi ce qui me laissait un peu perplexe. Je ne savais pas à quoi m’attendre. Mais, progressivement cette crainte s’est estompée.
Ce volontariat à distance est une belle expérience d’apprentissage et d’acquisition de compétences qui mérite d’être vécu par tous !
Décembre 2020
Réflexions sur mon apprentissage pendant mon stage
Rielle, Développement international et mondialisation, CECI- Burkina Faso, agente aux communications
Cette réflexion de blog sera plus centrée sur la façon dont je me suis développée individuellement tout au long de ce stage. Le premier blog que j'ai écrit portait davantage sur les détails clés de mon rôle et sur les différences majeures que j'ai remarquées entre l'environnement des ONG et celui du gouvernement. Cette réflexion portera sur toutes les expériences d'apprentissage que j'ai acquises et sur les principaux éléments de développement professionnel et personnel sur lesquels je puis réfléchir. Je pense que ce blog sera une réflexion générale sur mon stage et sur les connaissances que j'ai acquises en termes de développement professionnel, d'adaptation et de gestion d'un environnement de stage virtuel.
Ce stage a été l'une des expériences les plus enrichissantes que j'ai eues jusqu'à présent avec des placements et des stages dans le cadre de mon diplôme de baccalauréat. Tout d'abord, je pense que ce qui rend ce stage si différent, c'est évidemment notre situation actuelle et le fait que je n'ai pas pu me rendre dans le pays d'accueil et travailler à l'étranger dans un rôle de coopération internationale. Avant ce stage, je n'avais jamais pu participer à des stages non payés, car jusqu'à présent, j'ai travaillé de manière constante tout au long de mes études. Je pense que c'était un excellent moyen de me pousser à faire des choses que je n'aurais pas pu faire autrement et de profiter de cette occasion pour travailler réellement au développement dans de nouveaux domaines.
L'équipe avec laquelle je travaille et moi-même avons pris un nouveau défi et appris à naviguer ensemble dans cette situation totalement nouvelle. Je suis très reconnaissante de tout le soutien que j'ai obtenu grâce à ce stage de l'Université d'Ottawa, du CECI et de mes collègues de mon organisation partenaire. J'ai pu développer mes compétences en matière de travail d'équipe et de communication, et apprendre à gérer la productivité et la motivation dans le cadre d'un travail indépendant.
Productivité
COVID-19 a créé un environnement de travail très complexe pour tout le monde, surtout en ce qui concerne le niveau de productivité. Apprendre à être productif pendant cette période a été un énorme défi. Au début du stage, je comparais souvent ma productivité de ce stage à mes expériences professionnelles précédentes avant de travailler à distance. Puisqu'une grande partie de mon stage se déroule seul dans ma chambre et que je travaille tous les jours sur un ordinateur, il est très facile de se sentir improductif ou difficile de se motiver. Je pense que ce stage a été le plus grand test pour savoir comment je me suis motivé et comment être productif dans un environnement de travail plus flexible et complètement nouveau. Je pense aussi qu'être conscient de la façon dont les niveaux de productivité peuvent varier en raison des circonstances dans lesquelles nous nous trouvons.
L'environnement virtuelle- un nouveau défi
L'environnement de travail virtuel. Oh, par où commencer, c'est l'un des environnements les plus difficiles auxquels j'ai eu à m'adapter, et je sais que la plupart des gens ressentent exactement la même chose que moi. Il me permet souvent d'être extrêmement productif et me prive de tant de distractions et de temps dans ma journée que je serais nécessaire pour voyager ou faire la navette, mais il a aussi ses inconvénients. L'environnement virtuel peut être très monotone et, par conséquent, pour maximiser le travail que je fais, j'ai dû apprendre à développer et à utiliser des stratégies pour m'aider.
J'ai appris que si je ne fais pas attention, je deviens épuisé et improductif lorsque je n'utilise pas de stratégies pour me permettre de faire mon travail mais aussi pour l'équilibrer avec des activités pour moi-même que j'apprécie. Il peut s'agir de faire de la lecture (pas académique), de l'exercice ou de longues promenades à l'extérieur. Bien que cela soit inévitable en raison de notre situation actuelle, j'ai trouvé des moyens de combattre ce sentiment et de travailler dans cet environnement difficile. Je suis extrêmement satisfaite de ce stage en raison de sa nature flexible et de l'espace qu'il m'a donné pour apprendre ce qui fonctionne le mieux pour moi. Quelques exemples de ce que j'ai mis en œuvre au cours de mes journées ont été les promenades de midi dans le quartier, et la pause thé ou café obligatoire l'après-midi. J'ai également appris que parfois, lorsque j'ai plusieurs échéances, je travaille mieux et je me sens plus motivée lorsque je change l'ordre de mes journées. Parfois, je travaille d'abord sur des tâches pour mon stage, puis sur des articles de blog ou des discussions, d'autres jours je dois changer l'ordre dans lequel je choisis de faire mes tâches. Cela m'a permis de respecter toutes mes échéances, mais aussi de me rassurer et de travailler dans un environnement moins monotone.
Comment être flexible et adaptable
L'une des principales leçons que j'ai tirées de ce stage est la nécessité d'être adaptable et flexible dans son rôle. Lorsque j'ai commencé à occuper ce poste, on m'a confié un rôle très différent de celui dans lequel j'ai fini par passer la majeure partie de mon mandat. Le fait d'avoir changé de rôle dès le début de mon stage m'a permis de me sentir plus à l'aise et de m'adapter au contexte professionnel. Cela m'a également permis d'acquérir plus d'expérience que j'aurais pu en avoir autrement, car cela a ouvert mes connaissances sur la résilience environnementale et le changement climatique au sein d'une ONG. Je cherche à poursuivre un master en sciences de l'environnement et je suis donc extrêmement reconnaissante de pouvoir travailler dans ce secteur et d'acquérir un plus large éventail de connaissances avant de poursuivre un apprentissage plus académique. Les changements de rôles au sein de ce stage m'ont permis d'ouvrir mon champ d'action et mes attentes à ce sur quoi je travaillerais, au lieu d'avoir un calendrier prédéterminé et une expérience entièrement planifiée. Je pense que c'est l'une des meilleures façons d'apprendre et de se développer dans un environnement professionnel, car cela permet l'épanouissement et le développement individuels.
Aptitudes appris
Les principaux domaines que j'ai développés en termes de compétences professionnelles sont les suivants. Premièrement, la gestion du temps est une compétence que j'ai appris à développer d'une nouvelle manière. Dans le passé, j'ai toujours bien géré mon temps, mais avec l'environnement virtuel, je trouve qu'il est parfois plus difficile de mener à bien des tâches lorsque les délais sont flexibles ou qu'il y a plus de temps dans une journée. Apprendre à avoir des attentes raisonnables sur ce que je peux accomplir dans une journée et à bloquer du temps pour des tâches m'a vraiment aidé pendant ce stage si j'avais plusieurs échéances.
Apprendre à être flexible et adaptable a également été très important. Travailler à l'international avec une ONG est difficile pendant cette période car les choses sont tellement imprévisibles. Au début du stage, mon partenaire avait beaucoup de retard dans ce programme et m'a donc demandé de travailler sur un projet différent un mois après le début de mon stage. Le fait de profiter de cette occasion pour diversifier les tâches que je faisais et le soutien que je pouvais apporter pendant ce stage, a été très bénéfique. Cela m'a cependant obligé à m'adapter et à être flexible, car mes rôles et mon soutien ne suivaient pas nécessairement le plan de travail que nous avions initialement établi au début du mandat.
Une autre compétence que j'ai pu développer pendant ce stage a été d'utiliser mes compétences en communication bilingue quotidiennement. Jusqu'à présent, je n'ai pas eu l'occasion de travailler entièrement en français, que ce soit pour les communications quotidiennes par courrier électronique ou pour les réunions bihebdomadaires. Un des grands objectifs que je m'étais fixés était de m'assurer que je me sentais plus à l'aise pour parler en français dans l'environnement professionnel et j'y suis parvenu. Le fait d'avoir l'habitude quotidienne d'envoyer des courriels à mes collègues ou de communiquer par le biais de WhatsApp m'a vraiment aidé à travailler en français de façon constante et a augmenté de façon exponentielle mes compétences en communication.
Pendant cette période, j'ai effectué ce stage ainsi qu'un poste d'assistant de recherche que j'ai commencé en août. Avoir deux postes en même temps peut être difficile, mais je pense que l'environnement virtuel m'a vraiment aidé à relever ce défi spécifique. Je pense que j'ai pu établir des priorités pour ce qui devait être fait sur une base hebdomadaire et ensuite travailler à des objectifs plus importants au cours des mois. Je pense que le fait de rester organisé est ce qui m'a le plus aidé.
Un autre domaine que j'ai pu développer est la confiance dans mon propre travail. J'ai vraiment pu évoluer dans mon rôle et devenir plus confiant dans le travail que je produisais, tout en ayant le sentiment que mon travail pouvait être utilisé avec succès au sein de l'organisation partenaire. Je n'étais pas aussi familier avec la construction de documents "à partir de zéro" car jusqu'à présent, une grande partie de mon travail a toujours été construite à partir d'un modèle ou d'un schéma, qu'il s'agisse d'un document universitaire ou d'une proposition de législation gouvernementale. Je pense que cette confiance a également été encouragée par mes collègues et ceux de mon organisation partenaire qui m'ont donné l'occasion de vraiment élaborer et créer mes contributions.
Conclusion
Dans l'ensemble, mon rôle au sein du CECI m'a beaucoup apporté et j'apprécie beaucoup cette expérience. Je pense que j'ai maintenant une base solide de compétences personnelles et professionnelles et j'ai confiance qu'elles m'aideront dans ma future carrière et mes aspirations académiques. Je pense que la plus grande leçon que j'ai tirée de ce stage a été d'avoir confiance en ma capacité à produire du matériel utile et de soutien, ainsi que de vraiment comprendre comment je travaillais le mieux dans l'environnement virtuel.
Octobre 2020
Que dois-je faire, où dois-je aller ?
Rielle, Développement international et mondialisation, CECI- Burkina Faso, agente aux communications
Lorsque, en mars, j'ai dû commencer à réfléchir à ce que j'allais faire au dernier semestre de ma carrière universitaire à l'automne 2020, j'avais beaucoup d'informations et le sentiment d'être perdu. Parallèlement, j'essayais de m'adapter au nouvel environnement en ligne, de me préparer aux examens et de trouver un stage CO-OP pour le semestre d'automne. Heureusement, lorsque j'ai reçu le courriel concernant la possibilité de faire ce stage en tant que placement, même s'il était non rémunéré et virtuel, il m'a semblé que cela correspondait bien à ma réalité du moment. J'ai donc décidé d'accepter ce stage plutôt que de tenter de trouver un stage CO-OP comme d'habitude, car c'est une opportunité que je ne pourrais pas saisir si nous n'étions pas dans les circonstances actuelles, puisqu'elle n'est pas payée. C'est une opportunité dont je peux déjà dire que j'encouragerais d'autres étudiants au sein de l'université à en faire partie. Ce blog détaillera le stage auquel je participe et la façon dont j'ai embarqué et progressé tout au long du début de mon mandat.
Contexte
Bien que j’aie déjà donné une brève introduction à mon ONG dans le cadre de mes postes de la communauté de pratique, je vais commencer ce dossier par une introduction similaire. Je suis présentement un stagiaire pour le CECI au Burkina Faso en tant qu'agent de communication. Il s'agit d'un stage entièrement français qui, bien qu'il représente une courbe d'apprentissage énorme, constitue un changement très gratifiant et intéressant pour moi jusqu'à présent. Au début de ce stage, j'avais un petit portefeuille d'expériences acquises dans mes études qui m'ont permis de m'adapter à l'environnement français. J'ai obtenu mon baccalauréat en suivant une grande partie de mes cours en français. Cependant, j'étais assez nerveuse à l'idée de m'adapter à un poste de stage international entièrement en français. Bien que j'aie cette expérience à mon actif, sur le plan académique, travailler exclusivement en français n'est pas quelque chose que j'ai eu l'occasion de faire jusqu'à présent, c'est donc une toute nouvelle façon de travailler pour moi. Je pense que l'adaptation au travail en français a été très enrichissante, car elle m'a fait sortir de ma zone de confort. Bien que ce soit le principal obstacle que j'étais prête à rencontrer, travailler en français n'est cependant pas le seul défi de ce nouveau poste de stage, il y a beaucoup de choses auxquelles j'ai dû m'adapter dans le cadre de ce poste et du processus de travail du CECI.
Que de changements, que peu de temps
Dans le cadre de ce poste de chargé de communication, j'ai été chargé de travailler dans une équipe du pays hôte au Burkina Faso. L'organisation avec laquelle je travaillerais s'appelait l'Association pour l'Épanouissement de la Jeune Fille (AEJF) et visait à promouvoir l'autonomisation économique et une plus grande égalité pour les jeunes femmes et les filles. Cependant, le programme connaissait des délais avec les projets et les partenaires avec lesquels ils travaillaient, et j'ai donc adapté mon poste pour travailler avec une autre équipe de volontaires travaillant sur un projet différent. Je vais maintenant intégrer une équipe qui travaille avec l'organisation et le programme labellisés : Le Programme de Coopération Climatique Internationale (PCCI). Cela me permettra de soutenir l'équipe avec une expertise en communication, en développant une stratégie de diffusion pour le projet. Je suis très enthousiaste à l'idée de travailler sur ce nouveau projet, car je m'intéresse vivement aux questions environnementales dans le domaine du développement, ce qui me permet d'acquérir une expérience de première main. Cependant, comme j'en suis à ma quatrième semaine de stage, ce changement implique qu'il me reste beaucoup moins de temps pour m'adapter et accomplir mes tâches professionnelles. Cela étant dit, je suis toujours extrêmement reconnaissante à mon organisme d'accueil pour sa flexibilité, qui me permet de m'adapter et de naviguer dans ce domaine avec moi à l'esprit.
ONG contre gouvernement (que préférez-vous ?)
Le dernier sujet sur lequel je tiens à réfléchir et que je souhaite mettre en lumière dans ce blogue sont les différences que j'ai remarquées entre l'environnement des ONG et celui du gouvernement, puisque j'ai eu l'occasion de travailler dans les deux à ce point. Je vais principalement réfléchir aux différences que j'ai vécues individuellement et à la manière dont mes rôles dans les deux environnements ont été différents.
Tout d'abord, j'ai remarqué qu'il y a une grande différence dans la flexibilité des échéances dans l'environnement des ONG. Je reconnais que cela peut aussi être dû au climat courant avec COVID-19 et au fait que tout le monde doit s'adapter à cette nouvelle réalité, tant le gouvernement, tout comme les ONG. Pour moi, les échéances ont été très flexibles ces dernières semaines, conjointement en raison du processus d'ajustement dont l'ONG a eu besoin pour embarquer un stagiaire virtuel ainsi que de la réalité du travail en ligne et l'accès aux membres de l'équipe est difficile lorsqu'il se fait uniquement au niveau virtuel. Il s'agit d'un ajustement car, dans le cadre de mes stages au gouvernement, je suis habitué à des échéances plus rigides qui m'aident à m'organiser et à organiser mon travail. J'apprécie cependant beaucoup cette flexibilité car elle me permet de fixer mes propres échéances et de m'adapter en conséquence, ce qui a plutôt bien fonctionné.
Deuxièmement, j'ai remarqué la différence organisationnelle en termes de structure de travail. De nombreuses parties ont participé à ce stage (CECI Canada, l'organisation et l'ONG du Burkina Faso, et l'Université d'Ottawa). Bien que je sache que ce n'est pas nécessairement le cas dans l'environnement habituel des ONG, je trouve que le fait d'avoir de multiples sources de support tout au long de ce mandat est extrêmement bénéfique. Cela me conduit à réfléchir à mon expérience du travail gouvernemental et à la question de la pertinence de sources supplémentaires ou de sources multiples de soutien aux étudiants dans la vie publique et gouvernementale, un domaine intéressant à examiner pour le développement professionnel et le lieu de travail.
Enfin, une réflexion personnelle : globalement, individuellement, je trouve que l'environnement des ONG est plus gratifiant que celui du gouvernement. Je pensais que c'était peut-être le cas pour moi personnellement avant même de commencer à travailler dans les CO-OP et les stages. En raison de mon intérêt spécifique pour les sujets de travail et des équipes qui sont plus modestes en taille et donc plus connectés, je me sens plus impliqué dans le travail que je fais. À l'avenir, je pense que le travail des ONG m'intéresse directement en comparaison avec le service public, et j'examinerai plus en profondeur la possibilité de poursuivre cette voie pour ma carrière.
La voie à suivre
Le début de ce mandat m'a vraiment permis de réfléchir aux différents environnements qu'offre le travail de développement international. Au fur et à mesure que nous avançons dans les mois de ce stage, j'espère être aussi intégrée que possible dans mon organisation et mon programme et apprendre à m'adapter à l'environnement des ONG. Je pense que cette opportunité sera une expérience extrêmement enrichissante pour moi et j'espère que je pourrai également contribuer à un travail qui peut aider à faire avancer et progresser le mandat et les objectifs des programmes pour l'année à venir.