Blogue International

- Qu’est-ce qui se passe sur le terrain lorsque l’on est en stage ?
- À quoi ressemblent nos journées ?
- Quels sont les projets sur lesquels ils et elles travaillent ?
Vous trouverez réponses à toutes ces questions et plus encore en lisant les commentaires des stagiaires de la Faculté des sciences sociales affichés sur ce blogue. Ils et elles vous feront part de leurs expériences, défis et réussites depuis les quatre coins du monde. Nous vous invitons donc à consulter ce blogue régulièrement pour suivre le déroulement de leurs aventures.
Veuillez visiter la page anglaise pour lire les blogues publiés en anglais par nos étudiantes et nos étudiants.
Novembre 2021
Bilan de stage virtuel
Émilie, Développement international et mondialisation, Forum des fédérations, Myanmar et Népal, soutien aux projets
Cette expérience a été pour moi aussi enrichissante qu’une session complète à l’université et sera extrêmement pertinente en tant que jeune professionnelle. Le stage permet de voir des dynamiques ou des notions enseignées au cours des dernières années dans des contextes réels ! Que ce soit dans la compréhension des rapports de genres dans des situations de conflits, des droits de la personne, de la justice transitionnelle ou des relations internationales toutes ces différentes connaissances se sont avérées extrêmement utiles. Cette opportunité qu’offre l’université d’Ottawa est selon moi un bon complément à mon apprentissage.
Le stage tire à sa fin ! Lorsque j’analyse les dernières semaines, je considère qu’aucune d’entre elles n’a été facile. J’ai travaillé fort et mis beaucoup d’énergie dans chaque tâche demandée. J’ai douté quelquefois de la pertinence de mon travail au sein de mon organisme. L’action et les accomplissements de mes collègues se trouvent à 11 000 km de moi. Il est donc difficile à certains moments de bien comprendre ce qu’on fait et d’y voir le plus gros portait. Malgré ces petites bosses sur le chemin, l’expérience en tant que jeune stagiaire a été fortement agréable. Les conditions de travail sont au-delà de mes attentes. L’horaire de travail était très flexible. Les demandes ne dépassaient pas les bornes, je me suis senti épaulée et comprise. Mon équipe est très compréhensible et extrêmement patiente. Elle a pris le temps de répondre à toutes mes questions. Les lundis matin, nous avions des rencontres hebdomadaires et je profitais de ces moments pour discuter de la situation dans leur pays, de différentes réalités entre l’Asie et le Canada. Nous avons eu des discussions extrêmement enrichissantes et agréables.
Mon seul regret a été de ne pas avoir l’opportunité d’apprendre autant sur la culture du Myanmar. Mes collègues m’ont suggéré des films, des lectures et j’ai même trouvé un restaurant traditionnel du Myanmar près de chez moi, mais je considère que l’expérience est toujours moins authentique que d’y aller en personne. Je recommande tout de même cette expérience à tous ceux se cherchant de l’expérience de travail, mais n’étant pas dans un programme COOP. Pour ma part, je chérirai cette session pour encore très longtemps.
Octobre 2021
À mi-parcours
Émilie, Développement international et mondialisation, Forum des fédérations, Myanmar et Népal, soutien aux projets
Pour un jeune diplômé, une problématique fréquemment rencontrée lors de la recherche d’emploi est le manque d’expérience. C’est en cherchant des solutions à cette problématique, pendant ma deuxième année universitaire, que j’ai trouvé cette opportunité de stage à l’international. Cela me permet de gagner en connaissance, tout en continuant mon parcours académique à l’Université d’Ottawa. Les endroits où faire ce stage sont nombreux et la sélection de l’organisme canadienne n’a pas été une tâche facile ! Toutes les ONG sont très intéressantes, mais j’ai choisi le Forum des Fédérations au Myanmar et au Népal. La situation particulière dans ces pays mais principalement celle du Myanmar a grandement influencé mon choix. La situation mondiale actuelle ne me permet malheureusement pas de rejoindre mes collègues là-bas, mais les expériences sont toutes aussi enrichissantes.
Les tâches et le travail n’ont pas tardé à arriver. Dès la première semaine, je me suis retrouvée avec trois présentations, dont deux devant une classe de l’Université de Chiang Mai. Cela m’a tout de suite sorti de ma zone de confort, puisque je n’apprécie pas les exposés oraux ! Malgré le stress et la quantité de travail que m’a causé ces assignations, j’en ressors gagnante, puisque la gêne et l’inconfort de parler devant des groupes n’a pas eu le choix de se dissiper. Cela m’a également permis de travailler sur mes qualités de présentatrice. Mes responsabilités consistent principalement à assister et à appuyer mes collègues dans leurs tâches du quotidien, ce qui m’aide grandement à comprendre le type de tâche que je pourrais avoir à faire, lorsque je serai moi-même dans ce domaine.
Le travail en ligne cause, en effet, certaines problématiques. Pour moi, il a été plus ardu de comprendre réellement la situation expérimentée par mes collègues du Myanmar. Avec le coup d’État s’étant produit en février, ils ont vécu et continuent de vivre de grandes difficultés. En n’étant pas là-bas, il n’est pas toujours évident de comprendre l’ampleur de la situation. C’est en me débrouillant, en posant des questions et en lisant les médias locaux du pays que j’ai été en mesure de m’éduquer sur la situation ainsi que d’avoir une plus grande sensibilité. Cette expérience m’a également confronté aux réalités du terrain. J’ai réalisé par cela qu’il est primordial de bien s’éduquer avant de voyager dans un pays ou bien dans mon cas, d’y travailler.
En bref, bien que nous sommes qu’à la moitié du stage, je suis très heureuse d’y être. Je suis sûre que les expériences acquises seront extrêmement pertinentes tout au long de ma carrière dans le milieu du développement international.