Rôles clés pour deux professeurs d'uOttawa dans le cadre d'un partenariat financé par le CRSH

Publié le jeudi 28 mai 2020

Nouveau projet : Engendering Disability-Inclusive Development (EDID)

Le projet EDID, d'une durée de sept ans et dirigé par Deborah Stienstra, professeure à l'Université de Guelph, regroupe les forces d’universitaires, d’étudiants, de gouvernements et d’organismes multilatéraux, ainsi que d’organisations de femmes handicapées et d'autres personnes handicapées dans quatre pays (Canada, Haïti, Afrique du Sud et Vietnam) et au niveau mondial. Combinant la recherche participative, le renforcement des capacités et le plaidoyer, le projet vise à comprendre et à remettre en question les attitudes, les politiques et les pratiques qui, dans de nombreux contextes, maintiennent les femmes handicapées en situation de marginalisation. Il s'appuie sur des normes mondiales telles que la Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH) et les Objectifs de développement durable (ODD), ancrés dans le principe de « ne laisser personne de côté ». Il vise également à renforcer le plaidoyer fondé sur les droits des femmes handicapées dans différents contextes.

Dominique Masson

Professor Dominique Masson

Stephen Baranyi

Professor Stephen Baranyi

Les femmes et les filles en situation de handicap comptent depuis longtemps parmi les personnes les plus pauvres, les plus exclues et les plus vulnérables du monde. La COVID-19 aggrave leur vulnérabilité. Pourtant, avant même la pandémie, des femmes handicapées se mobilisaient pour l’obtention de politiques et de changements à plusieurs niveaux, tant au Canada que dans des pays comme Haïti, dans des forums régionaux et aux Nations Unies. S'appuyant sur leurs recherches sur l'activisme des femmes handicapées, les professeurs Dominique Masson, de l'Institut d'études féministes et de genre et Stephen Baranyi, de l'École de développement international et mondialisation, seront acteurs principaux dans un projet de recherche-action participative conçu pour comprendre, contester et, ultimement, transformer ces dynamiques d'exclusion.

En collaboration avec leurs étudiants et étudiantes, les professeurs Masson et Baranyi joueront des rôles clés dans deux composantes du projet : en collaborant à la recherche et à l'intervention dans le domaine des politiques publiques avec les partenaires de l'État et de la société civile en Haïti, et en contribuant aux dimensions comparatives et transnationales du volet global de la recherche. Ce dernier comprendra l'étude de l’in/exclusion de la diversité des voix des femmes handicapées dans les processus politiques transnationaux liés à la CDPH et aux ODD, des raisons de ces in/exclusions, de leurs résultats politiques et de la façon dont ces résultats, lorsque positifs, pourraient être bonifiés.

« Nous sommes fiers de la contribution des professeurs Masson et Baranyi à cette étude financée par le CRSH.» a déclaré John Sylvestre, vice-doyen à la recherche de la Faculté des sciences sociales. « Leurs contributions démontrent l'importance cruciale des perspectives des sciences sociales dans la recherche multidisciplinaire, afin de relever le défi considérable auquel sont confrontés nos concitoyens vivant avec un handicap. »

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