Le télétravail à l’international

Publié le lundi 24 août 2020

En raison de la pandémie mondiale actuelle, il faut s’adapter aux nouvelles restrictions. Parmi ces adaptations, il y a cette question : les stages internationaux sont-ils toujours possibles ? En effet, oui, les stages internationaux sont bel et bien disponibles.

Selon Miguel de Larrinaga, chef de la formation pratique à l’international qui s’occupe de l’encadrement pédagogique pour les stages, il est possible de faire des stages dans des endroits qui ne seraient pas sécuritaires sur le terrain. Cela dit, le nombre de stages dépend, car il y a trois cycles de stages par année (janvier à avril, mai à fin août et septembre à décembre) et certains stages durent d’une session à une autre. Nous avons mené des entrevues avec quelques personnes qui sont impliquées dans le programme international de la Faculté. Voici ce qu’elles avaient à dire :

Malgré la pandémie, quels sont des aspects positifs de faire son stage international à distance?

La pandémie n’a certainement rien de positif, par contre, il y a des aspects positifs à faire son stage à distance. « Je pense que le [télétravail] va devenir de plus en plus important et ça donne aux étudiants tout justement l‘opportunité de développer des atouts ayant trait au [télétravail] », dit Miguel de Larrinaga.

En effet, Bibi Hakim, étudiante actuellement en stage avec les Nations Unies (ONU), dit que malgré le fait qu’elle ne peut pas voyager, elle peut travailler dans le confort de sa maison. Cela lui a permis d’améliorer ses compétences avec des plateformes telles que Microsoft Teams et Slack.

D’un autre côté, Meg Stalcup, professeure en études sociologiques et anthropologiques, a donné le cours Activism and Social Change in Brazil qui a servi de substitut pour son cours recherche terrain au Brésil. Elle mentionne que les étudiants avaient hâte d’interagir entre eux et de participer aux activités du cours en ligne.

Quels changements avez-vous apportés à la façon dont vous travaillez?

Selon M. de Larrinaga, le recrutement pour les stages internationaux ainsi que sa durée sont restés les mêmes. Par contre, les activités telles que les ateliers de réinsertion qui sont faits au retour des étudiants ont dû être faites en ligne.

Par ailleurs, durant ce temps de l’année, la professeure Stalcup serait normalement sur le terrain en train de faire sa recherche. Puisqu’elle ne pouvait pas dupliquer la recherche sur le terrain pour son cours Activism and Social Change in Brazil, elle a décidé de se concentrer sur le cinéma du Brésil pour ce cours, afin que ses étudiants puissent découvrir la culture et l’histoire de ce pays latin.

De son côté, Bibi essaye de maintenir une routine décente, tout en portant attention à sa santé mentale et son bien-être et en restant motivée. Elle alterne entre deux lieux de travail dans sa maison, sa chambre et son salon, afin de ne pas se fatiguer ou s’ennuyer.

Qu’est-ce que vous aimez à propos du télétravail?

« Les commentaires de mes étudiants m’ont fait penser à quel point ça serait génial de faire à la fois un cours intensif pour la recherche sur le terrain et ensuite aller sur le terrain au Brésil », dit la professeure Stalcup.

D’autre part, M. de Larrinaga aime le fait que c’est un nouveau défi pour les étudiants qui font des stages internationaux puisqu’ils doivent s’habituer à faire du télétravail et à travailler à des horaires différents selon la situation géographique du pays de leur stage.

Pour Bibi, ça a été difficile de rester motivée durant cette pandémie, puisqu’elle est habituée à courir à travers la ville et interagir avec les gens. Cependant, cette pandémie lui a permis d’identifier les domaines dans lesquels elle doit s’améliorer.

Comment communiquez-vous avec vos collègues?

Il semble que plusieurs d’entre nous ont dû s’habituer à utiliser une variété de plateformes technologiques pour l’université ou le travail. Cela est le cas pour nos correspondants, Miguel de Larrinaga, Meg Stalcup et Bibi Hakim. Ils utilisent les courriels et une variété de plateformes telles que Skype, Zoom et Slack.

De plus, puisque les plateformes populaires au Brésil sont différentes de celles d’ici, la professeure Stalcup utilise WhatsApp, qui est une plateforme majeure au Brésil, Google Meet et Jitsi pour communiquer avec ses collègues au Brésil.

Restez à l’affût pour l’information concernant les stages d’hiver 2021 ! Si vous avez des questions, n’hésitez pas à contacter le Cabinet du vice-doyen à la gouvernance et à l’internationalisation au fssinternational@uOttawa.ca.

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