Journée mondiale des réfugiés - Immigrants de deuxième génération et la dualité de leur identités culturelles

Publié le jeudi 18 mai 2017

Jacky Chan

L’étudiant en psychologie clinique Jacky Chan se penche sur la manière dont les immigrants de deuxième génération doivent négocier leur identité culturelle à la maison et en société.

Sa recherche
Sous la supervision de Marta Young, Jacky Chan élabore sa thèse de doctorat autour des immigrants de seconde génération (ceux nés au Canada de parents immigrants ou qui ont immigrés en bas âge). Il cherche à savoir comment ces personnes négocient leur identité culturelle, tant ethnique que canadienne, au sein de leur communauté et à la maison. Comment est-ce que leur identité culturelle peut avoir un impact sur leur bien-être? Par exemple, ont-ils une relation positive avec leurs parents, est-ce que leur sentiment d’appartenance dans leur communauté est fort, etc.?

L’importance de sa recherche
Le Canada est fondé sur la diversité culturelle. Avec la vague d’arrivée de réfugiés Syriens et ceux provenant d’autres pays à travers le monde, Jacky Chan espère que les résultats de sa recherche pourront aider des familles d’immigrants et de réfugiés à améliorer leur communication entre parents et enfants, réduire tous conflits liés à l’assimilation culturelle et développer un sens d’appartenance dans leur communauté, essentiel au bien-être personnel.

Son parcours
C’est là un sujet très personnel pour Jacky, qui est arrivé très jeune au Canada avec sa famille. Venu de Hong Kong, il a dû lui-même gérer des conflits entre les membres de sa famille en raison de différences d’identité culturelle; son frère et lui souhaitent s’intégrer auprès de leurs camarades canadiens, mais leurs parents tenaient à suivre les traditions culturelles de leur pays d’origine. Aujourd’hui, ce Canadien d’origine chinoise est conscient que son doctorat lui a permis d’en apprendre davantage sur lui-même. 

Une contribution à la société
Jacky espère que les résultats de sa recherche pourront aider des immigrants et réfugiées récemment arrivés au Canada à bien s’adapter à leur nouvelle société. Ces résultats peuvent être utilisés dans le développement de programmes communautaires destinés à renforcer les relations familiales des nouveaux arrivants et les aider à développer un sens de communauté.  Enfin, Jacky espère que sa recherche aura un impact direct sur l’ensemble des Canadiens en les informant des nombreux défis propres aux immigrants et réfugiés. Il a bon espoir que cela pourra insuffler un peu plus d’empathie chez les Canadiens, permettant ainsi de réduire toute xénophobie et discrimination et encourager l’entraide entre voisins, collègues et amis récemment arrivées.

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