Félicitations à notre major de la promotion de premier cycle, James Ashwell !

Publié le lundi 7 juin 2021

James Ashwell

Britanno-colombien et une francophile, James obtiendra un B.Sc.Soc. en science économique avec immersion en français et coop en juin. Au cours des cinq dernières années, il a effectué des stages coop à l'ambassade du Canada en Allemagne, au Centre d'étude des niveaux de vie, au Bureau de l'économiste en chef aux affaires mondiales Canada et au Centre de recherches pour le développement international. Il a aussi travaillé à temps partiel au Centre de mentorat de la Faculté des sciences sociales et à la Chambre des communes en tant que page. James était un cadre au "Rotaract Club of Ottawa" et président de la "English Debating Society" de l'université, et représentera l'université au Championnat mondial de débat universitaire en juillet.

La Faculté des sciences sociales a posé quelques questions à James sur son accomplissement et son expérience à l'université.

Que sentez-vous de devenir major de la promotion ?

Certainement un mélange d'émotions, de gratitude et de fierté avant tout parce que c'est évidemment un grand honneur d'être choisi. Mais je sais aussi qu'il y a tellement de gens dans cette promotion qui méritent d'être reconnus au moins autant que moi et qui ont surmonté plus que moi. Les étudiants internationaux qui ont terminé malgré les difficultés d'avoir les cours et des examens en ligne à travers les fuseaux horaires, les étudiants noirs qui ont défendirent leurs droits tout en aussi leurs études, les personnes handicapées, les étudiants autochtones, les étudiants LGBTQ+, les étudiants qui sont parents dans cette pandémie, survivants d'agression sexuelle, étudiants à faible revenu et de première génération et plus encore. Il y a beaucoup de membres extrêmement méritants dans cette promotion, donc je me sens honoré de traverser la scène (virtuellement) avec eux.

Qu'est-ce qui vous a donné envie d'obtenir votre diplôme en science économique de la Faculté des sciences sociales de l'Université d'Ottawa?

Je cherchais une université qui prenait les sciences sociales sérieusement et l'Université d'Ottawa fait exactement ça. Je savais aussi que je voulais acquérir une expérience de travail pertinent pendant mes études et le programme coopératif ici est sans égal en termes de qualité des opportunités pour les étudiants en sciences sociales. Ajoutez les possibilités au Parlement et la chance de continuer à améliorer sur mon français, il n'y avait pas une autre université qui offrait la même expérience que l'Université d'Ottawa. Après cinq ans d'être ici, je peux dire que l'Université d'Ottawa a satisfait de mes attentes pour tous ces avantages.

Pourquoi avez-vous décidé de poursuivre un baccalauréat en science économique ?

Les systèmes économiques que nous choisissons répartissent plusieurs choses qui nous tiennent à cœur : non seulement la richesse, mais aussi les opportunités d'éducation, les résultats en matière de santé, le pouvoir politique et plus encore. Je voulais avoir les compétences et le vocabulaire pour parler de ces systèmes et comprendre comment faire ma part pour les critiquer et les améliorer. Je suis sûr que je n'aurais pas pu le dire si succinctement quand je suis arrivé ici pour la première fois, mais c'est du moins ce que j'en pense maintenant.

Quel est votre plus grand accomplissement pendant vos études ici ?

J’ai recu un prix pour honorer mes contributions au club de débat à la fin de cette année, ce qui m’a vraiment touché. J’ai pu bénéficier énormément de mon temps dans le club et j’ai dévoué beaucoup de mon temps et mon énergie à ce club donc c’est très touchant d’être reconnu pour cela par les membres.

De quoi vous souviendrez-vous en pensant de votre temps à l'Université d'Ottawa ?

Il y a tellement de bons souvenirs que je retiendrai de mes temps ici, mais en même temps, je pense que l'université m'a forcé à voir le «monde réel» d'une manière qui est importante et mémorable, mais pas nécessairement confortable. Le nôtre est un campus où les étudiants noirs ont été ciblés par les agents de sécurité, où les professeurs ne comprennent pas que c’est erroné d'utiliser le mot n en classe et d'en faire un sujet de discussion. Notre campus et ses salles de classe ne sont toujours pas un espace sûr pour tant de gens. Devenir conscient du fait que même un endroit supposé progressiste et inclusif comme le nôtre a toujours ces problèmes m’a démontré l’importance de travailler sur ces problèmes au niveau institutionnel et avec moi-même. Des groupes d'étudiants comme l'Association des Leaders Étudiants Noirs ont lancé des appels à l'action (revendiquant la création d'un bureau antiracisme indépendant, l'amélioration de la collecte de données sur la race et le remplacement des services de protection par un nouveau modèle de sécurité sur le campus). Mes collègues de classe m’ont aussi éclairé qu’il faut devenir plus conscient de ces enjeux, et changer nos comportements, surtout si on vient d’un milieu privilégié. Ce sont donc quelque leçons de mon séjour à l'Université d'Ottawa que je n'oublierai pas de sitôt.

Y a-t-il des membres du personnel FSS / professeurs que vous aimeriez mentionner ?

J'ai eu pleins des expériences positives avec des gens sur le campus, surtout dans la Faculté. Les centres de mentorat autour du campus font un travail vraiment important et tout le monde qui est impliqué dans la distribution et l'augmentation de l'accessibilité des services de santé mentale doivent savoir qu'ils sont extrêmement appréciés. Le directeur du programme de premier cycle en économie, Leslie Shiell, n'est pas seulement un excellent enseignant, mais il a été aussi engagé à rendre le déplacement virtuel pour le département aussi rigoureux que possible, c'est donc quelqu'un que je voudrais absolument mentionner. Il y a aussi les administrateurs à tous les niveaux qui ont travaillé fort pour soutenir la transition virtuelle de nos études et notre expérience d'étudiante ; ils méritent absolument notre reconnaissance et nos remerciements.

Quelle est la prochaine étape pour vous ?

Je vais étudier le droit à l'automne quelque part au Canada. Présentement, je m'intéresse au droit du travail et de l'emploi, au droit de l'environnement et au droit de la santé. Mais en générale je me hâte d'apprendre une nouvelle façon de penser au monde et de trouver des moyens de l'améliorer.

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